Filip Claessens achète l’ex-maison Lecomte
La partie de Monopoly continue pour l’investisseur anversois Filip Claessens qui acquiert le bâtiment Lecomte.
- Publié le 19-11-2021 à 17h27
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Le compromis est sur le point d'être signé, "j'attends un coup de fil dans les heures qui viennent mais on peut dire que c'est fait, c'est juste une histoire de paperasse", se réjouit l'ancien patron de la maison Lecomte à Ensival. L'heureux futur propriétaire de cet ancien commerce centenaire situé au coin de la rue Grand-ville et en mi-ville (juste en face de chez Troxquet) n'est autre que l'investisseur anversois Filip Claessens connu pour avoir racheté bien d'autres bâtiments verviétois tels que le château Bettonville avenue Peltzer ou encore les anciennes imprimeries Leens de la rue du Collège pour y développer son projet de halle commerciale "Ville dans la ville".
Là, il semble qu'il fasse un choix nettement moins axé sur la valeur patrimoniale du bien qui n'a rien d'architecturalement intéressant. D'ailleurs, l'échevin de l'Urbanise Freddy Breuwer affirme que Filip Claessens entendrait procéder à la démolition du bâtiment pour y ériger un nouvel immeuble, "avec semble-t-il un rez-de-chaussée commercial" et des appartements sur le dessus. "Je vois effectivement mal que ce bien subisse une transformation." Stéphane Gillet, l'homme de main de l'Anversois confirme "qu'il s'agit bien d'une réimplantation commerciale" sans toutefois souhaiter en dire davantage "par superstition. On n'aime pas communiquer tant que ce n'est pas plus avancé".
Un bien qui est désespérément vide depuis la fermeture il y a deux ans de ce magasin spécialisé en électroménager, télé, etc.. "On a eu plusieurs propositions mais personne n'a été au bout", indique Éric Lecomte qui représentait la quatrième génération derrière le comptoir. Une belle nouvelle pour le cœur d'Ensival qui souffre toujours des inondations de juillet, les commerçants étant tous contraints de travailler dans des conteneurs le temps de la réalisation de leurs travaux. Un projet qui réjouit aussi les autorités communales, "on va évidemment être derrière", indique Freddy Breuwer pour redonner vie à cet endroit, véritable porte d'entrée du village.