«La zone mérite un chef de corps choisi de manière impartiale»
En 2017, quand il postule, une sélection jugée partiale par Alain Barbier le pousse à saisir le Conseil d’État. Retour sur ces faits.
Publié le 10-06-2021 à 06h00
En 2017, vous avez postulé à ce poste de chef de corps en même temps que Claude Paque. Ce dernier, à une voix près, vous a été préféré. Dans la foulée, vous avez intenté une procédure au Conseil d’État contre cette nomination que vous jugiez partiale, notamment du chef de Muriel Targnion, présidente du collège de police, qui avait révélé les résultats de la sélection. Cette procédure, c’était une question de justice?
Après ma commission de sélection, des échos que je reçois des prestations, je ressens une forte partialité. À partir du moment où on ressent cette partialité et qu’on travaille à la police, et qu’on essaye d’être le plus transparent et loyal possible… Largement soutenu par d’autres échos neutres et impartiaux quant à ma prestation, j’ai décidé d’aller en recours devant le Conseil d’État. J’estime que la zone de police Vesdre mérite un chef de corps choisi de manière impartiale.
Trois ans plus tard, en octobre 2020, le Conseil d’État a cassé la nomination de Claude Paque et, après un nouveau vote du conseil communal, vous l’avez finalement emporté en janvier dernier. Une satisfaction?
C’est très bizarre mais je ne me réjouis pas, ou je n’étais pas heureux, de cette annulation. Ce que je continue à dire c’est que quand on triche, on ne gagne pas toujours.
Vous avez de bonnes relations avec Muriel Targnion, présidente du collège de police, que vous avez mise en cause devant la plus haute instance administrative du pays?
J’ai rencontré Madame Targnion le 1er juin pour ma prestation de serment et la rencontre a été franchement intéressante et fructueuse. Elle s’est suivie directement par une autre réunion avec des membres de son administration et de la zone.