Gardier et Cortisse, deux députés
La nomination de Pierre-Yves Jeholet induit un jeu de chaises musicales. Charles Gardier devient député wallon et communautaire; Stéphanie Cortisse siégera, elle, à la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Publié le 14-09-2019 à 06h00
1. Charles Gardier à la Région et à la Fédération Premier suppléant sur la liste MR lors des élections régionales de 2019, le Spadois Charles Gardier siégeait déjà comme député communautaire à la place de Christine Mauel, de Raeren, élue qui avait choisi de prêter serment en allemand. Conséquence de l'effet Damseaux… Avec la nomination de Pierre-Yves Jeholet comme ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les cartes sont redistribuées. En ce qui concerne Charles Gardier, en tant que premier suppléant, il remplace Pierre-Yves Jeholet comme député wallon et communautaire.
2. Stéphanie Cortisse à la Fédération Wallonie-Bruxelles C'est donc à la Verviétoise Stéphanie Cortisse, avocate trentenaire, d'entrer en jeu, comme deuxième suppléante aux régionales dernières. C'est «une fierté, une marque de confiance» pour la réformiste qui, suite à la montée de Pierre-Yves Jeholet comme ministre-président à la Fédération Wallonie-Bruxelles, se voit propulsée comme députée au parlement de ce même niveau de pouvoir. Membre des jeunes MR depuis 2008, elle s'était présentée pour la première fois sur une liste électorale aux élections communales d'octobre 2018 et devenue présidente du conseil communal de Verviers. «Je suis très heureuse de représenter le chef-lieu de l'arrondissement. Je vais pouvoir jouer un rôle de relais important.»
3. Reste-t-elle présidente du conseil communal de Verviers? Stéphanie Cortisse n'a pas l'intention, et légalement elle n'est pas tenue de le faire, de quitter sa fonction de présidente du conseil communal de Verviers, endossée à l'issue des élections communales d'octobre dernier. «Ce n'est pas un échevinat, donc cela n'a rien d'incompatible.» Son investissement local, bien que ce soit «un rôle purement formel», lui tient vraiment à cœur. « Etre première à Verviers, comme certains ont déjà pu me le demander, ce n'est pas mon but premier. Par contre, devenir échevine, ce serait une manière de m'investir dans ma Ville. On ne sait pas comment les choses peuvent évoluer.»