Vingt ans pour Job’In, «créateur» de 132 entreprises dans la région
ITS Marot impression textile et broderie rue du Viaduc à Verviers est une des nombreuses entreprises à avoir sollicité l’accompagnement Job’In.
Publié le 01-12-2017 à 06h00
LWS graphisme, Pouce & Compagnie, Casamosaïca, ou encore Fol'en jeux sont quelques exemples d'entreprises verviétoises pérennes qui ont vu le jour après avoir frappé à la porte de Job-In dont la mission est l'accompagnement à la création d'entreprise (lire ci-contre). Tout comme ITS Marot, elles font partie des 132 entreprises nées sous l'impulsion bien sûr de leur chef d'entreprise et avec l'aide précieuse de ce guichet qui célébrait ses vingt ans d'existence. Un anniversaire fêté au cœur de l'atelier d'impression textile et broderie de la rue du Viaduc à Verviers repris par Frédéric Marot en 2012: «Sans Job'In, impossible d'en être arrivé là, confie-t-il. J'ai trouvé en la personne de Cindy Gillessen – responsable de l'antenne verviétoise – une écoute qu'on ne trouve plus beaucoup à l'heure actuelle dans notre société. Elle m'a soutenu dans mon projet et aidé à trouver les fonds nécessaires pour me relancer». Et ce dernier d'employer le verbe «relancer» parce qu'il a lui-même créé l'entreprise qu'il avait dû abandonner pendant sept années pour des raisons personnelles. Aujourd'hui, Frédéric Marot se réjouit de l'essor d'ITS Marot, il a pu créer un emploi et a plein de projets en tête. «Mon but est de rester une entreprise à taille humaine, je ne veux pas du tout tomber dans l'industrialisation. Mais nous pensons, avec mon employée diplômée en illustration, réinventer un peu l'entreprise en proposant nos logos. Il y a tout le côté créatif que nous voulons exploiter. On est capable de suivre la tendance. Pourquoi pas créer une boutique en ligne. Il y a encore plein de choses à faire». C'est sans regret qu'il poursuit sa route d'indépendant «pas toujours évidente avec un état belge excessivement gourmand, des personnes qui ne viennent pas toujours chercher leurs commandes. C'est la réalité de terrain malheureusement» mais avec le sourire et la volonté de continuer à pratiquer son métier adoré!