Pyromane : branle-bas de combat !
Ça a dû chauffer, entre l’hôtel de ville de Verviers et la police, sommée de tout mettre en œuvre pour coffrer le pyromane des bâtiments inoccupés.
Publié le 29-08-2012 à 07h00
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Lundi début d’après-midi, réunion entre le bourgmestre de Verviers (Claude Desama, qui est aussi président du collège de police), la police de la zone Vesdre et l’entreprise de démolition des immeubles du haut de la rue de Heusy. Il est convenu, entre autres, que la police fasse davantage de rondes, afin de sécuriser les lieux , en espérant choper le pyromane qui a encore mis le feu à des immeubles, la veille, après aussi de précédents incendies (lire ci-contre).
La réunion était à peine terminée et le dispositif policier n’avait probablement pas encore eu le temps d’être mis en place que le pyromane -un fameux provocateur, s’il s’agit chaque fois du même, mais le contraire serait plus que surprenant – boutait le feu à deux immeubles, également inoccupés, de la rue Spintay; puis, le soir, à un conteneur de gravats de l’îlot en démolition en haut de la rue de Heusy.
« Le dispositif policier le plus efficace possible »
Les téléphones ont dû chauffer, dès la soirée, entre les autorités communales et policières. Ainsi, indiquait-on mardi au cabinet du bourgmestre, une réunion interne à la police s'est déroulée dès le mardi matin. Objectif: suite «aux instructions données par le bourgmestre après les nouveaux incendies de lundi», mettre en place « le dispositif le plus efficace possible afin de mettre la main au plus tôt» sur le malandrin qui ne cesse de narguer les forces de l'ordre (et aussi les pompiers, qui en ont ras la grande échelle de devoir intervenir à tout bout de champ pour de tels actes de vandalisme, au risque d'être déforcés en cas de sinistre plus grave ailleurs, avec des vies en danger).
Ce mardi, le pyromane n’a pas été appréhendé, à notre connaissance. Il n’a pas non plus joué des allumettes. Échaudé après avoir pris tant de risques en boutant parfois le feu alors que les forces de l’ordre étaient à proximité? Ou attend-il que la surveillance se relâche?