Photos | Le carnaval de Trois-Ponts est redevenu le plus petit de Wallonie
Avec ses douze groupes et chars, le carnaval de Trois-Ponts a réduit la voilure, de quoi être à coup sûr le plus petit de Wallonie!
Publié le 01-03-2020 à 16h55
Depuis maintenant six ans et la reprise du carnaval par la Jeunesse de Trois-Ponts, de l’Ardennaise et du Comité culturel après la dissolution du comité Source d’Évasion, le carnaval tripontain avait accueilli chaque année de plus en plus de groupes.
Encore l’an dernier, 14 groupes et chars avaient fait la fête dans les rues de la commune. Mais cette année, le carnaval de Trois-Ponts n’avait que douze groupes et chars présents. De quoi redevenir à coup sûr le plus petit carnaval de Wallonie, une identité toujours affichée fièrement par le cortège tripontain!
«Nous sommes quand même plus nombreux qu'annoncé, sourit Bernard Milants, l'un des organisateurs. Nous sommes donc douze groupes et chars présents au départ. Nous sommes certes moins nombreux que ces dernières années, mais la volonté de notre carnaval n'a jamais été d'attirer le maximum de participants. Nous voulons que notre cortège soit à taille humaine et où la convivialité et l'amusement sont le moteur. Mais au moins on peut revendiquer cette année, à coup sûr, notre titre de plus petit cortège de Wallonie!»
Quant aux groupes présents, composés pour moitié d'harmonies et de groupes carnavalesques de la région, Trois-Ponts est évidemment représentée notamment avec l'harmonie l'Ardennaise, la confrérie des géants Gilles et Catherine ou encore le collège des colleurs. «Cela nous fait extrêmement plaisir de voir que des jeunes s'investissent dans la confrérie des géants. Tout comme la camaraderie que nous pouvons avoir avec des groupes de l'extérieur comme les Djoyeux Cooytais, les Fanatics ou encore les Macralles de Vielsalm. C'est juste dommage que les autres géants de la province ne soient pas présents, mais nous espérons qu'ils soient de retour dès l'an prochain.»
Quant au futur, le comité organisateur souhaite tout de même attirer de nouveaux groupes. «Nous avons déjà contacté plusieurs groupes mais tout dépend de leurs agendas. Toutefois, nous voulons rester à taille humaine et nous ne voulons pas avoir 20 groupes au départ. Mais nous souhaitons juste accueillir, chaque année si possible, des nouveautés comme ici avec les Citygirls de Vottem composé de majorettes et de percussions.»