Un an après son installation, ce radar va enfin pouvoir flasher
Un radar installé depuis plus d’un an à Thimister-Clermont va enfin pouvoir flasher. Pourquoi un si long délai ? On vous l’explique.
Publié le 04-02-2023 à 10h00 - Mis à jour le 04-02-2023 à 13h08
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Fin 2022, deux radars fixes étaient installés à Thimister-Clermont: au virage de La Forge (N3) et au virage de la rue Jules Mononk et de la route de Battice (N648). Si le premier fut détruit dans un accident en septembre dernier (il est au programme de remplacement pour 2023 mais aucune date n’est connue), le second était opérationnel… mais il ne pouvait pas flasher.
Depuis plusieurs mois, l’explication avancée s’orientait vers une absence de protocole d’accord entre le parquet et la zone de police. Mais ce n’est pas tout…
Comme d’autres éléments semblables, le marché relatif à la commande de ce radar a été rédigé par le Service Public de Wallonie, à Namur. Le dossier date de 2019, au moins, et le marché fut attribué à SecuRoad (de Gosselies), spécialiste des contrôles routiers et en particulier des appareils de mesure de la vitesse, autrement dit des radars. Le hic, c’est qu’entre l’élaboration du marché et fin 2021, date de l’installation des radars, la vitesse maximale autorisée dans le virage de La Minerie – où est installé le radar – est passée de 90 km/h à 70 km/h (sur la photo ci-contre, le panneau est clairement visible… alors qu’il n’était pas présent en septembre 2021 lors des prises de vue de Google). Depuis, la zone de police a reçu la tête de radar (qui peut être étalonnée) et elle dispose des protocoles d’accord, mais elle ne pouvait utiliser le radar car un périphérique électronique (un dongle) dans le pylône du radar n’avait, lui, pas étalonné. En clair, il était réglé sur 90 km/h au lieu de 70 km/h, ce qui rendait le radar tout simplement inutilisable tant que la pièce du pylône n’était pas correctement homologuée.
Après un échange de ping-pong entre le fournisseur et le SPW, une solution a enfin été trouvée. "Nous avons reçu, ce lundi 30 janvier, le rapport d’homologation pour une installation à 70 km/h. Ça vient d’être fait, et il va donc pouvoir fonctionner", nous indique Denis Cornet, directeur à la direction des Systèmes de transports intelligents du SPW.
Autant le savoir, car la zone n’attendait que ça: pouvoir s’en servir.