L’église Saint-Antoine est rénovée
La rénovation de l’église Saint-Antoine est achevée. Sa toiture et son plafond ont été entièrement remis à neuf.
Publié le 08-04-2021 à 06h00
Après 20 mois de travaux de rénovation, l'église Saint-Antoine l'Ermite a pu dévoiler son nouveau visage. Les fidèles ont pu le découvrir ce dimanche de Pâques, «c'était un bonheur et une joie» pour le curé Gilbert Kabongo qui se réjouit: «La rénovation est très bien faite, c'est très agréable notamment avec ces lumières. Je pense déjà aux couples qui vont se marier ici au mois de juin, cela va vraiment être un magnifique sacrement».
Entamés en août 2019, suite à des problèmes d’infiltration d’eau, ces travaux de 323 000 euros (90% à charge de la Commune, 10% pour la fabrique d’église) visaient la réfection complète de la toiture et du plafond. Une fois le toit remis en état, c’est un véritable travail d’artisans qui a commencé l’année dernière pour restaurer le plafond datant de 1744 (voir notre édition du 23 juin 2020).
Les sociétés Melchior (Ans) et Juffern (Eupen) se sont ainsi chargées respectivement de recréer les moulures et de la peinture. C'est la nef latérale gauche, orientée au nord, qui était la plus touchée raconte le président de la fabrique d'église, Gaston Meessen, «en dessous de la tour, le plafond était complètement troué». Au même endroit les ogives sont aujourd'hui soigneusement teintées de vert et de jaune «en accord avec la couleur des contours des vitraux».
Deux œuvres, elles aussi restaurées, ont quant à elle retrouvé leur place, après une cinquantaine d’années passées rangées contre l’orgue. Il s’agit d’une copie de «La madone de l’amour divin» (XIXe siècle) Raphaël signée Léon Philippet et de «L’annonciation» (XVIIIe siècle) d’un auteur inconnu.
Finalement, les moulures sont mises en valeur par un éclairage LED. La Commune salue cette rénovation, la première échevine en charge du patrimoine estime ainsi: «C'est un très beau travail, les entrepreneurs ont vraiment très bien travaillé».
L'édifice dès lors sauvé et sécurisé, «on est bien parti pour 20 ou 30 ans», espère-t-elle. Seul bémol à cette satisfaction partagée, l'inauguration publique n'a pas pu avoir lieu, mais reste au programme «dès que les mesures sanitaires le permettront».