Une motion pour l’arrêt du train à Stoumont
Les élus stoumontois ont signé une motion en faveur l’ouverture d’un point d’arrêt à la gare de Stoumont. Elle sera bientôt transmise à la SNCB.
Publié le 25-02-2022 à 17h11
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Nous vous en parlions dans notre édition du 19 janvier, l'échevin de la Transition à Stoumont, Tanguy Wéra, continue de porter son projet: il veut rouvrir un point d'arrêt à la gare de Stoumont. Une motion en ce sens vient d'être signée à l'unanimité par les élus stoumontois. Elle sera transmise à la SNCB et au cabinet du ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet (Écolo).
En janvier dernier, l'échevin Écolo avait d'abord lancé un Google Docs afin de récolter les avis et arguments des habitants. L'idée a rencontré son public et l'enthousiasme a conforté Tanguy Wéra. "De plus en plus de citoyens m'ont interpellé en me disant qu'ils pensaient utiliser le train comme moyen de transport."
L'échevin a alors condensé les différents arguments dans cette motion. Dans cet argumentaire, plusieurs points sont détaillés: la distance qui sépare Aywaille et Coo, la grande possibilité de parking à la gare de Stoumont, le retard minime qui serait occasionné sur la ligne, la présence des deux voies ou encore le peu de travaux d'infrastructures à réaliser, il faudrait malgré tout prévoir un franchissement des voies. "Il y a plus de 1000 travailleurs actifs dans la commune et seulement 367 personnes travaillent sur le territoire. À ces chiffres, on peut ajouter les étudiants, la demande est là."
Le projet a donc fait l'unanimité chez les élus stoumontois et la motion a été approuvée mardi passé. "Ce n'était pas une promesse de campagne, la décision finale ne nous revient d'ailleurs pas, comme l'a très justement fait remarquer une conseillère communale. Mais c'était une promesse que je m'étais faite: si j'étais élu, je voulais avoir au moins une fois tenté de peser de tout mon maigre poids politique pour faire bouger ce dossier."
Après une rencontre informelle avec le cabinet du ministre fédéral de la mobilité, cette motion est ainsi la première étape officielle à laquelle feront suite des interpellations à la SNCB et des questions parlementaires.