Un professeur de cuisine stavelotin échappe à une condamnation pour proxénétisme
Les faits remonte en août 2020, le professeur de cuisine n’est pas condamné pour proxénétisme mais le harcèlement est retenu.
Publié le 27-05-2023 à 07h00
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Le tribunal correctionnel de Verviers a rendu, vendredi, un jugement dans le cadre d'un dossier concernant un professeur de cuisine stavelotain qui était accusé, entre autres, de proxénétisme. L'homme, né en 1977, enseignait au sein d'un établissement spécialisé. Si le tribunal a estimé que la prévention de proxénétisme n'était pas établie dans le chef du professeur, il a tout de même déclaré une prévention de harcèlement établie.
Pour ces faits graves, le ministère public avait requis une peine de 20 mois de prison.
Le tribunal a accordé au quadragénaire une suspension du prononcé. Il devra tout de même verser une somme de 250 euros à son ancien élève et 1 euro à l'établissement scolaire dans lequel il exerçait, à titre de dommage.
Durant la précédente audience, le prévenu avait reconnu avoir échangé des messages privés avec certains de ses élèves qu'il soutenait dans les difficultés de la vie qu'ils pouvaient rencontrer. "La nuit du 14 au 15 août 2020, en plein confinement, ça a dérapé", a expliqué le prévenu. Alors qu'il échangeait des messages avec un jeune en minorité prolongée, il lui a demandé de lui faire parvenir une photo de lui nu. "Le lendemain, j'ai vu les messages que nous avions échangés. J'ai pris peur et j'ai voulu sauver les meubles. Ma vie a été bouleversée par cette histoire." L'homme a alors remis une somme d'argent à cet élève en difficulté.