Un Stavelotain détenait plus de 100 000 images pédopornographiques
Christophe, 41 ans, un informaticien de Stavelot a bénéficié d’une suspension probatoire du prononcé devant la cour d’appel de Liège pour avoir détenu plus de 100 000 images pédopornographiques sur son ordinateur. En effet, il avait plus de 100 000 images et 530 vidéos de ce type ! Le 16 mars 2017, alors même qu’une perquisition avait lieu à son domicile, l’intéressé était encore occupé à télécharger des images pédopornographiques. L’homme qui est informaticien avait dissimulé une machine virtuelle dans son ordinateur de manière à mieux cacher les documents.
Publié le 17-05-2023 à 08h30
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Le parquet général estime que lors des téléchargements, l’intéressé a permis à d’autres utilisateurs d’avoir accès aux images. En effet, lors des téléchargements "peer to peer", les sites permettent les partages avec les autres utilisateurs pour accélérer la vitesse de téléchargement. "Je ne suis pas capable de vous dire combien de dossiers il y avait", a indiqué le prévenu lors de la première audience consacrée à son affaire.
"J’ai honte. Je n’ai jamais diffusé. Je n’ai pas envoyé de lien. Je n’ai jamais mis à disposition moi que ce soit. Je suis pleinement conscient de la gravité des faits."
Dépassement du délai raisonnable
Le prévenu a admis avoir suivi des liens découverts sur les sites pornographiques classiques, lesquelles entraînaient le téléchargement de fichiers dont le contenu n’était découvert qu’après ouverture. Il savait toutefois que leur contenu était pédopornographique lorsqu’il y avait des mots comme "pre-teen" ou "girls". Il a téléchargé des films stockés sur la mention "jeunes" ou "pre-teen" environ une à deux fois par mois.
Il n’a, selon lui, pas effectué de recherches ciblées, le "Darkweb" ne le permettant pas. Il a installé une machine virtuelle sur son ordinateur, afin de rester discret en allant sur le "Darkweb".
Il était excité par l’aspect interdit. La cour a retenu le dépassement du délai raisonnable pour être jugé. Le prévenu n’avait pas d’antécédent judiciaire et ne s’est plus fait connaître depuis. Il a, en outre, entamé un suivi thérapeutique.