Kevin Cremers, l’homme qui doit sauver Lambermont-Rechain B : "Le défi ne m’effraye pas"
Gardien de Lambermont l’an dernier, Kevin Cremers est passé sur le petit banc de l’équipe B cette saison pour une mission compliquée: maintenir l’équipe en P3.
- Publié le 21-08-2023 à 16h33
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Comme joueur (il était gardien de but), Kevin Cremers a pas mal bourlingué. Dans la région, on l’a notamment connu entre les perches de clubs comme Heusy, Stembert ou encore Pepinster. Et alors qu’il pensait avoir définitivement rangé les gants, le président lambermontois Jean-Claude Ernst était parvenu à le convaincre de les renfiler pour deux ultimes saisons.
À presque 41 ans, le Heusytois n’en a toutefois pas fini avec le foot puisqu’il s’est lancé un nouveau défi: prendre les rênes de l’équipe B de Lambermont-Rechain. Un challenge qui a tout du piège, car le chantier a des airs de reconstruction quasi totale. "Je pensais qu’on parviendrait à garder plus de joueurs de Lambermont", explique-t-il. "J’ai été assez déçu de voir qu’il y avait autant de départs. Après, ça reste une équipe B. Personne n’y gagne un euro. Je savais que ça serait compliqué mais le défi ne m’effraye pas." Une bonne chose. Car en plus d’un effectif remodelé dans les grandes largeurs, le contexte est particulier. Suite à la fusion entre le club verviétois et Rechain, l’équipe A de Lambermont est, du jour au lendemain, devenue la B de Lambermont-Rechain. "C’est particulier car on doit tenir compte de beaucoup de paramètres et ce n’est pas simple. La gestion des équipes A et B, celle des joueurs qui ont vu leur équipe devenir un groupe B. Pour préparer les entraînements et les matchs, je dois constamment m’adapter."
"Si on travaille bien, on peut viser mieux"
Motivé comme jamais, Kevin Cremers compte pourtant bien maintenir son club en P3: "C’est l’objectif fixé et si on doit se battre jusqu’au dernier match pour cela, on le fera. À titre personnel, je serais quand même un peu déçu si on en arrive là car si on travaille bien, on peut clairement viser mieux."
Ses hommes ont désormais toute la saison pour donner raison à leur coach.