108 km et 1 600 mètres de dénivelé dans les Hautes Fagnes: retour sur l’"Ode à nos ruisseaux"
Vainqueur des 100 km des Coureurs Célestes – L’Ode à nos ruisseaux, Logan Perin était là pour préparer son défi alpin de l’été à Solwaster.
- Publié le 31-05-2023 à 19h39
- Mis à jour le 31-05-2023 à 19h40
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En l’an 2000, les Coureurs célestes avaient marqué le coup en créant leur premier "100 km célestes". Ces vagabonds du vent, amoureux de la course à pied nature et conviviale, avaient inscrit leur organisation dans leur passion. Inscription gratuite, ambiance champêtre et festive, belles régions traversées étaient ses clés de voûte. Depuis, tout est resté. Seul le Covid a empêché en 2020 la tenue de cette épreuve atypique…
Ce dimanche, c’était déjà la 23e édition de cette belle balade. "Ode à nos ruisseaux" était le nom choisi pour 108 km et 1 600 mètres de D + autour de Solwaster, en partie sur le plateau des Hautes Fagnes. Quelque 147 inscrits au départ (92 au bout), du soleil, un immense respect pour la nature traversée et un tout jeune vainqueur final (Logan Perin, d’Andenne, 26 ans) qui, lors de la première édition, venait sans doute d’apprendre à marcher.
"C’était la première fois que je participais à ce rendez-vous", nous explique ce moniteur de sport qui s’était fait remarquer en mars dernier en montant sur le podium (3e) du Dernier Homme Debout, dans son jardin. "Très bel esprit et des gens incroyables. À la base, je voulais faire le GTLC, dans la même région, histoire de préparer mon défi de l’été, à savoir l’UT4M, dans les Alpes (169 km pour 11 000 D + ). Mais c’était un peu cher pour moi. Je n’ai pas regretté mon choix…"
Sur un parcours finalement assez roulant, Logan Perin s’est imposé en quelque 11 h 27, devant Jeremy Pissens (11 h 33) et Dimitri Devos (11 h 44). La locale Cindy Gazon et Anne Godon se sont pour leur part imposées ex aequo chez les dames (11e au scratch en 14 h 06).
"Le plus dur à gérer fut sans doute la chaleur et le manque d’eau entre les ravitaillements 2 et 3, soit sur près 30 km, explique le vainqueur. À ce moment-là, il faisait déjà bien chaud. Et encore, pour moi, cela allait encore. Mais pour ceux qui allaient nettement moins vite, cela a dû être très difficile. Les racines sur certains tronçons ont également fait mal aux pattes. En attendant, la journée et les paysages furent vraiment de toute beauté…"