"Pas un sport de vieux et de riches" assure-t-on au golf du Haras, ouvert aux néophytes le temps d’un week-end (vidéo)
Le temps d’un week-end, le golf du Haras, sur les hauteurs de Verviers et Pepinster, a accueilli de potentiels nouveaux adhérents.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/KCKD6IHLYJEE5DENS4VZI7S72Q.jpg)
Publié le 22-05-2023 à 15h57 - Mis à jour le 22-05-2023 à 16h02
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/7ATEZKCVAZGPFOG266VYJDUNQY.jpg)
Organisé depuis plusieurs années, le "tournoi des amis" du golf du Haras rassemble de plus en plus de néophytes sur les hauteurs pepines et verviétoises. Ce week-end des 20 et 21 mai 2023, ils étaient 320 inscrits à cette initiative. Avec un objectif multiple pour le club de golf.
"Le premier est de faire découvrir un sport parfois méconnu ou décrié, quand on dit par exemple que c’est pour les gens fortunés, mais ce n’est pas du tout le cas. D’autant plus ici, où le slogan est d’ailleurs le golf autrement. Car on veut que ce soit accessible pour tous", commente Thomas Lambert, administrateur du golf du Haras.
Fort de près de 500 membres, le Haras tente d’attirer de nouveaux adeptes. Raison pour laquelle, le temps d’un week-end, chaque joueur du golf du club verviétois avait l’opportunité d’inviter un néophyte pour lui faire découvrir les joies du swing. En équipe de deux, ils jouaient ainsi l’ensemble des coups: driver, fers, putter,… tout au long des neuf trous du parcours. "Généralement, après ce type de week-end, on a environ trente ou quarante personnes (Ndlr: sur les 160 néophytes) qui prennent un pack de dix leçons et font la démarche d’essayer et de s’y mettre réellement. Pour la continuité du golf et pour assurer un certain roulement au sein du club, c’est important pour nous", poursuit-il.
"Une très belle école de jeunes"
Convaincu que le golf souffre encore aujourd’hui de l’image de certains préjugés, Thomas Lambert tente de leur tordre le cou. "On peut entendre que le golf est un sport de vieux et de riches, or ce n’est pas du tout le cas. On a une très belle école de jeunes ici, avec par exemple des gamins qui ont cinq ou six ans. Quant au plus âgé, il a 88 ans. Et ce qui est très chouette au golf, c’est le côté intergénérationnel. On peut très bien jouer avec un quasi pro ou avec un débutant." Quant au coût, le golf du Haras veut aussi rester accessible, surtout dans sa "mission" de formateur auprès des plus jeunes. "Pour un jeune qui veut se lancer, la cotisation n’est pas plus élevée que dans un club de football ou de basket-ball", assure-t-il.
Du point de vue des infrastructures, le golf du Haras a déjà été agrandi en 2017, au niveau de son parcours du neuf trous. "On voudrait faire un douze, quinze ou dix-huit trous mais c’est vraiment une question de moyens, même si les terrains sont là. Potentiellement, on pourrait, mais ça coûte énormément d’argent", précise l’administrateur, qui rappelle un point fort du golf du Haras: l’apprentissage. D’où la mise sur pied, et la réussite, de ce "tournoi des amis", une fois de plus.
"Je pensais que c’était moins sportif et ce n’est pas une balade"

Tout au long de ce week-end, ils étaient plus de 150 à découvrir la pratique de ce sport. Dont Céline Aussems. "Ma collègue m’a proposé de venir découvrir sa passion. C’était très amusant et on a eu beaucoup de chance avec la météo. On marche beaucoup et on est un peu pressé par le temps car il faut regarder s’il n’y a pas des gens derrière pour ne gêner personne. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas une balade et on a fait des coups intéressants, dont certains mieux réussis que d’autres", détaille-t-elle au terme de ces quelques heures d’essai.
Grâce à cette expérience, la jeune femme a pu se rendre compte de plusieurs réalités du golf. "Je pensais que c’était moins sportif que ça ne l’est, on marche quand même pas mal. J’avais aussi l’impression que le golf était quelque chose de plutôt ennuyeux, mais pas du tout, c’est assez amusant", fait-elle remarquer, même si elle avoue ne pas avoir tout compris. "Je ne sais pas dans quel contexte on changeait de club. Certains sont faits pour jouer plus long et d’autres pour le putting, mais c’est sûr qu’on a besoin de conseils. En tout cas, c’est plus dur que ce que l’on imagine, ce n’est pas du minigolf", sourit la jeune trentenaire.