Cyril Brissinck (Stavelot): "Une chance de pouvoir jouer contre le Real et l’Atletico"
À 30 ans, Cyril Brissinck s’épanouit à Stavelot et espère fêter le titre de champion de P2C dans quelques semaines. | Football.
Publié le 14-03-2023 à 05h00
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Ne vous fiez surtout pas à son gabarit atypique ! Car derrière ce dernier se cache une classe naturelle que peu de joueurs de P2 peuvent se vanter d’avoir. Il faut dire que Cyril Brissinck dispose, à 30 ans, d’une (très) belle carte de visite (Tilleur, Richelle, Herstal). Sans oublier une pige de deux ans en Espagne.
"Je jouais à l’époque en réserve à Visé et un manager est venu trouver mon papa", explique-t-il. "J’ai alors évolué dans un championnat d’honneur – une sorte de championnat Élite – regroupant les joueurs de ma génération. C’était dans la région de Madrid et j’ai donc eu la chance de rencontrer le Real et l’Atletico. J’ai connu des gens extraordinaires, appris l’espagnol et vécu une très belle expérience. Je suis revenu parce que mon papa a eu un gros problème de santé."
"Je voulais arrêter"
Il y a deux ans, le talentueux latéral stavelotain a surpris tout son monde en quittant Herstal pour rejoindre la P2. Vingt mois plus tard, il ne regrette pas son choix. "Je me plaisais à Herstal mais le goût du football commençait à partir", précise-t-il. "Je voulais arrêter mais Johan, qui est mon meilleur ami, m’a convaincu de ne pas le faire. Vu qu’on est tout le temps ensemble, je me suis dit pourquoi ne pas l’être aussi au foot. Je ne regrette absolument pas mon choix. J’ai été super bien accueilli à Stavelot et je me retrouve avec des gens qui aiment faire la fête. Et comme j’aime la faire aussi (rire) , ça me convient bien. Grâce à ça, on arrive à avancer même dans les moments difficiles. Comme ce dimanche contre Trois-Ponts (2-1) où, après avoir pris le goal, on repart tous ensemble."
Avec cette nouvelle victoire, Stavelot conserve quatre points d’avance et se rapproche encore un peu plus du titre. "Le titre est bien sûr dans un coin de la tête. On y pense en sachant qu’il est loin d’être acquis. Il nous reste sept finales qu’on va prendre les unes après les autres. Aujourd’hui (lire dimanche) , la fête va être belle et elle le sera encore plus en cas de titre. Ce qui n’est pas un problème puisque j’ai un patron compréhensif", conclut "LE" phénomène stavelotain.