"Les buts encaissés sont difficiles à expliquer" déclare Edward Still après Eupen-Ostende (4-4)

Ça aurait pu être pire mais ça aurait dû être mieux. Les Eupenois ont finalement loupé l’occasion de faire le break avec Ostende.

Nicolas Bronfort
 Un goût amer pour Gary Magnée (ici en blanc) et Eupen samedi soir.
Un goût amer pour Gary Magnée (ici en blanc) et Eupen samedi soir. ©BELGA

Quand Regan Charles-Cook a inscrit le 4-3 à la 84e – que les 3307 spectateurs présents au Kehrweg pensaient sûrement victorieux – on s’est dit que c’était mérité pour le Londonien, monté en puissance tout au long de la partie. On s’est aussi dit qu’on se souviendrait du beau but de Djeidi Gassama, du retour en grâce de Boris Lambert dans le milieu de terrain assorti d’un but, du caractère affiché par Eupen pour revenir trois fois au score, des 29 tirs tentés par les Pandas… Mais le but de l’égalisation inscrit par Matej Rodin à la 97e (sur un assist improbable du gardien ostendais Guillaume Hubert monté pour le dernier corner du match) fait qu’on se souvient peut-être plus facilement de la faute de Davidson sanctionnée d’un penalty à la 12e, des premières secondes de jeu catastrophiques de Rune Paeshuyse (à la base du 1-2), des nombreux arrêts de Guillaume Hubert et plus globalement des trois buts encaissés en évoluant en supériorité numérique. Eupen, qui a donc évolué à 11 contre 10 pendant 51 minutes, est donc passé à côté d’une opération parfaite dans le bas du tableau. Les Pandas ont cependant évité la catastrophe et reviennent à hauteur de Courtrai, si on veut se montrer optimiste.

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