Pierre de Froidmont sur le podium dès la reprise
Pierre de Froidmont entre dans le top 10 mondial UCI après sa bonne course à Chelva, en ouverture de sa saison.
Publié le 23-02-2023 à 11h24 - Mis à jour le 23-02-2023 à 11h25
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Dimanche dernier, Pierre de Froidmont lançait sa saison 2023 à Chelva, en Espagne, pour une course UCI bien cotée (HC). Reprise de contact après un hiver studieux, ainsi que premiers tours de roue en compétition sous les couleurs de son nouveau team, Orbea factory. Bilan : une très belle deuxième place, soit un gain de 80 points UCI. Au sein d’un top 5 final où tous les pilotes faisaient partie du top 25 mondial (dont le n° 1, l’Espagnol Serrano), seul le Roumain Dascalu (UCI 8) le devançait au sprint.
"Je ne m’attendais pas à retrouver directement mes repères en course", nous expliquait-il avant de rallier Banyoles (près de Barcelone) où il disputera ce dimanche une course du même niveau de distribution de points. "Avant la course, j’étais un peu dans le questionnement. Normal pour une reprise. On ne sait pas trop où on se situe. Mais de voir qu’on est d’entrée capables de jouer le podium, voire mieux, cela booste la confiance. C’est également excellent pour la confiance de l’équipe, pour laquelle il s’agissait de la toute première course de son existence…"
Dans ce team, le Reidois est le mieux classé à l’UCI (ce mardi, il a égalé le meilleur classement de sa carrière en atteignant la 10e place). Se sent-il dans la peau d’un leader ? "Cela ne fonctionne pas trop comme cela, nous répond-il. Je me sens juste très bien accompagné. Je n’ai pas l’impression qu’on attend de moi monts et merveilles, voire l’impossible. En tout cas, si c’est le cas, on ne me le fait pas ressentir, ce qui n’est pas plus mal au niveau de la pression."
En attendant, il est bien et démarre fort sa saison. Cela le conforte dans les sensations perçues cet hiver, quand il a vu qu’il avait encore progressé. "Je le vois par rapport à ce que me propose Pieter Timmermans, mon coach, explique-t-il. Je vois que j’ai passé un cap en lisant ses plans d’entraînement. Il me demande de faire des choses qui sont plus élevées dans les watts. Les zones ont changé. Et j’ai chaque fois bien négocié ces séances. Donc, oui, j’ai progressé, tout en sachant qu’il y a encore de la marge pour atteindre les 100 %. Par rapport au fait que je réponds bien présent dès le début, il faut dire aussi que j’ai mis un peu plus d’intensité cette année en fin de préparation. Cela a bien payé à Chelva…"