Steve Klein (Herve B), un clubman comme on n’en fait plus: "Mon but est d’aider mon club"
Au goal, en défense ou à la pointe de l’attaque, le Hervien dépanne à tous les postes et dans toutes les équipes depuis deux ans.
Publié le 22-02-2023 à 06h30
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Pendant longtemps, Steve Klein a indéniablement figuré parmi les meilleurs gardiens de P2 (et même de P1) lorsqu’il défendait les cages de Herve.
Militaire de métier, ses absences (parfois longues) ne lui ont cependant jamais permis de s’imposer sur la durée comme titulaire. Tantôt premier gardien, tantôt second selon les coaches, la concurrence et sa disponibilité, le Fromager a pris une décision radicale il y a deux ans. "À chaque fois que je partais en mission, un autre prenait ma place et je devais me battre pour redevenir titulaire. Je l’ai toujours accepté mais après plus de dix ans, j’ai rangé les gants et j’ai décidé d’aller jouer avec la réserve dans le jeu, comme attaquant", confie-t-il.
Sa situation allait toutefois rapidement évoluer… jusqu’à réintégrer la P2 d’une manière inattendue. "J’ai assez vite été appelé à soulager la P4 et j’ai finalement fait la saison dernière avec eux. J’ai même joué la fin du championnat et le tour final avec la P2, comme défenseur cette fois."
"Si Ben Joly a besoin de moi en P2, j’irai"
À nouveau absent depuis cinq mois pour raisons professionnelles, ce véritable couteau suisse vient de revenir aux affaires. Depuis la reprise, il a ainsi rejoint la P4, inscrivant au passage six buts pour ses trois premiers matchs. "Je m’entraîne avec la P2 et mon but est d’y rejouer si possible. Mais en soi, comme je le fais depuis mes débuts en équipe première à 16 ans (il en a aujourd’hui 34, Ndlr), mon but est surtout d’aider mon club. Si Ben Joly a besoin de moi en P2, j’irai. Si c’est la P4, pareil. Et sinon je jouerai avec la réserve avec plaisir."
Quant à retourner entre les perches, l’ancien portier ne l’exclut pas non plus. "À nouveau, si l’une des équipes a besoin de moi au goal, j’irai. Je ne pense pas avoir perdu grand-chose", sourit Steve Klein, un clubman comme on n’en fait décidément plus beaucoup de nos jours.