Armand Marchant, 25e des Mondiaux de slalom, confiant pour l'avenir : "J’avance à mon rythme"
Le skieur de Thimister est satisfait de sa prestation à Courchevel Méribel. Il estime avoir encore une bonne marge de progression. | Ski |
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Publié le 20-02-2023 à 14h41 - Mis à jour le 20-02-2023 à 14h56
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Sur la poudreuse hexagonale de Courchevel Méribel, Armand Marchant s’est hissé en deuxième run de justesse, signant le 30e temps. S’engageant dès lors en ouverture de ce dernier, il a fini 25e des championnats du monde de slalom. Moins bien qu’en 2021, lorsqu’il avait réussi une dixième position historique, mais pas de quoi abattre le Thimistérien. "Il y a deux ans, j’étais à 1’’75 du vainqueur et 10e. Ici, je suis à 2’’ mais 25e… Ce qui m’a coûté un meilleur classement, ce sont les 25 dernières secondes de la première manche. C’était fort dans l’axe avec beaucoup de vitesse et j’ai fait trop de virages. Si je skie mieux sur cette partie, je pense pouvoir réussir un top 10 voire mieux. C’est tellement serré", a-t-il confié lundi, un jour avant de s’envoler vers les États-Unis pour l’ultime grande course de sa saison. "Je vais essayer de finir en beauté avec un gros résultat." Ensuite, ce seront des "ski test events", le championnat de Belgique (à… Val-d’Isère), où il visera logiquemet le titre en slalom, puis du repos avant de préparer la saison prochaine.
"Je suis sur la bonne voie"
Cet hiver, Armand Marchant a presté en dents de scie. S’il a montré de bonnes choses ( ses 5e et 6e places décrochées sur les secondes manches de Kitzbühel et Schladming), ce n’état pas toujours ça. "J’étais assez bien parti… mais, globalement, c’était frustrant. J’ai passé un cap au niveau de l’entraînement: vitesse, technique. Je n’ai toutefois pu le montrer que sur certaines portions de manche. Je n’ai jamais réussi à sortir ce que je peux faire sur une épreuve complète."
Pas de quoi s’inquiéter, néanmoins, ni tout remette en question pour l’athlète de 25 ans, mérite sportif verviétois 2020. "Je reste jeune et je n’ai pas du tout skié pendant 2 ans, suite à ma blessure au genou. C’est un retard que j’ai pris. Je ne me compare donc pas aux autres. J’avance à mon rythme, qui n’est pas mauvais. Le Grec (NDLR: Alexandros Ioannis Ginnis, deuxième dimanche) , il a bientôt 30 ans et n’était personne… puis est d’un coup devenu quelqu’un en deux semaines. Peu de gens mettaient une pièce dessus même si, dans le milieu, nous savions qu’il skie vite. C’est un peu pareil pour moi: les autres savent que je peux bien skier."
Conclure avec de meilleurs résultats, notre interlocuteur est persuadé qu’il en est capable, à l’avenir. "Ma marge de progression est bonne. Cela se joue parfois sur des détails, comme ici. Deux secondes, c’est peu et beaucoup à la fois. Ce sont parfois quelques millimètres qui font la différence. Je vais continuer à travailler afin de trouver les solutions les plus efficaces. Je suis sur la bonne voie. L’envie et le plaisir sont encore là, ce sont les deux facteurs les plus importants pour évoluer."
Toujours sur sa discipline phare du slalom, lui qui n’ose pas solliciter davantage son genou anciennement accidenté. "Je pense peut-être ajouter du géant parallèle, car ce ne serait qu’une fois ou deux par saison. Sur ces Mondiaux, faire le combiné m’aurait bien plu, mais il était mis en début de calendrier, m’obligeant à rester sur place trop longtemps", conclut Armand Marchant, qui donne rendez-vous lors de la première manche de coupe du monde 2023-2024. Ce sera en décembre prochain. Pour un top 10 ?