Fusion Rechain – Lambermont: ce que l’on sait et ce que l’on ignore

Voilà plusieurs jours que l’Avenir distille des informations concernant la prochaine fusion entre les clubs de Rechain et Lambermont. Synthèse.

 Lambermont et Rechain (ici en 2019) partagent déjà les mêmes couleurs.
Lambermont et Rechain (ici en 2019) partagent déjà les mêmes couleurs. ©Eda Marot ARCHIVES

Le 4 février dernier, l’Avenir secouait le petit monde du football régional verviétois en annonçant le projet de fusion entre les clubs de Rechain et de Lambermont. Un article que ni le président rechaintois Bruno Grignard ni son homologue lambermontois Jean-Claude Ernst n’ont souhaité commenter malgré nos multiples sollicitations.

De nombreuses informations ont néanmoins fuité ces derniers jours.

L’Avenir fait le point sur ce que l’on sait et sur ce qui reste à décider.

Ce que l’on sait

Les dirigeants le savent: ils doivent rentrer leur dossier à la fédération pour le 15 avril prochain, au plus tard. Les discussions sont bien avancées et plusieurs décisions ont déjà été prises.

Au niveau des installations, c’est sur le site de Lambermont que seront regroupées les activités des deux clubs, lesquels fonctionnent déjà en association au niveau des jeunes.

Quid du Domaine des Tourelles ? À Rechain, le terrain A, la buvette et les vestiaires sont propriété de la Ville de Verviers qui se positionnera sur leur futur très bientôt, comme expliqué par l’échevin des Sports Antoine Lukoki dans nos colonnes.

Les autres terrains et le parking appartiennent au club rechaintois et pourraient être vendus. Mais rien n’est décidé pour l’instant.

Au rayon sportif, le club rouge et bleu conservera deux équipes premières. Une P2 (celle de Rechain) et une P3 (si Lambermont A se sauve en P3D) ou une P4 (en cas de relégation). De trois équipes actuellement (Rechain A, Lambermont A, Lambermont B), il n’en restera plus que deux.

La P2 du futur club connaît d’ores et déjà son entraîneur. Comme révélé ce lundi par l’Avenir Verviers, Quentin Slupik, est l’heureux élu. En poste chez les dames de Sart cette saison, l’ex-mentor du RCS Verviers et d’Amblève sera chargé de rencontrer les joueurs rechaintois et lambermontois avant de lancer son recrutement et de préparer le prochain exercice.

Ce que l’on ne sait pas (encore)

En attendant l’officialisation de la fusion, plusieurs points d’interrogations subsistent. Si l’on devine que le futur club jouera en rouge et bleu (heureux hasard: ce sont déjà les couleurs de Rechain et de Lambermont), le nom de ce futur club n’a pas encore été choisi. Pareil pour le logo. Quant au matricule, bien que celui de Lambermont soit le plus ancien (299), celui de Rechain (3905) a l’avantage de porter l’actuelle P2.

Qui sera président de cette union ? La tendance irait plutôt à Jean-Claude Ernst, mais Bruno Grignard garderait un rôle dans l’organigramme.

Qui sera l’ adjoint de Quentin Slupik ? Rien de décidé pour l’instant.

Qui entraînera la deuxième équipe ? Patrick Kosters (l’actuel T1 de Lambermont B) affirme qu’il ne "sait rien pour l’instant". Mais il a confirmé être "intéressé le cas échéant". Pour rappel, le duo De Bruyne – Demollin, qui espère sauver la P3 lambermontoise, a déjà annoncé qu’il ne rempilerait pas. Quant à Marc Ansion, il a appris, non sans déception, qu’on ne lui confierait pas cette P2 qu’il a pourtant su hisser à la 7e place en série B cette saison.

D’autres questions pratiques resteront à trancher, mais on y voit tout de même de plus en plus clair dans cette fusion qui a clairement dépassé le stade de simple "projet", vous l’aurez compris.

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