Mondiaux de ski: Armand Marchant espère "faire mieux qu'une 10e place"
Armand Marchant est en forme et il se dit prêt à prendre des risques aux Mondiaux de Courchevel.
- Publié le 07-02-2023 à 16h44
- Mis à jour le 07-02-2023 à 17h10
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/FUB374OJHVC5TB24NO47DYNLWQ.jpg)
Alors que Sam Maes, l’autre Belge engagé dans la manche de Coupe du monde de Chamonix, terminait pour la première fois dans les points en slalom (18e), Armand Marchant, lui, faisait la grimace après avoir dû se contenter de la 51e place en première manche. Une contre-performance qui fait mal, mais qui s’explique.
"J’étais très bien au premier intermédiaire, avec le 8e temps à 2 centièmes à peine, j’ai donc fait un très bon haut, mais ensuite je n’ai pas réussi à m’adapter et à trouver mon rythme dans les autres sections, sur une neige agressive, nous disait-il ce dimanche. J’ai le sentiment d’avoir forcé les choses, j’ai voulu trop en faire et cela m’a coûté cher. Mentalement, ce n’était pas la joie, mais ça fait partie du sport."
S’il reconnaît s’être loupé, Armand Marchant ne se laisse pas pour autant gagner par des pensées négatives.
"Je suis très déçu de faire un mauvais résultat après deux très bonnes courses, lors de deux classiques de la saison qui plus est, à Kitzbühel et à Schladming. J’avais envie d’enchaîner. Mais je reste positif en me disant que ce n’est pas une course représentative de mon niveau actuel et du travail que j’ai fourni ces derniers mois. Je me sens en forme et je montre de belles choses depuis le début de la saison. Même si je me suis trompé tactiquement ce samedi, le ski est là. Disons que cela fait partie de l’apprentissage. Cela fait quatre ans que je suis sur le circuit et le ski est un sport d’extérieur, avec des conditions changeantes. Peut-être que j’apprends plus lentement qu’un autre, mais je vais continuer à travailler et essayer de ne pas reproduire les mêmes erreurs."
Ce lundi soir, le skieur de Thimister-Clermont a pris la direction de Zinal, où il va s’entraîner du 7 au 10 février. Puis il se rendra sur le site des championnats du monde qui s’ouvrent ce lundi à Courchevel-Méribel. Son programme sera composé du géant parallèle individuel le 14 février, du géant parallèle par équipe (sous réserve, si la Belgique est qualifiée) le 15 février et, bien sûr, du slalom le 19 février lors de la journée de clôture des Mondiaux.
"Je suis impatient ! lance Armand Marchant. De tels championnats, ce sont des événements marquants dans une carrière, ce sont des courses à médailles. Tout le monde veut prendre sa chance à fond et c’est pour cette raison qu’il y a souvent plus de déchets qu’en temps normal, qu’un top 20 semble plus facile à atteindre. A contrario, la tâche est aussi plus difficile pour l’accession au top 5 ou au podium."
Notre compatriote ne cache pas qu’il ambitionne de faire mieux que sa 10e place de Cortina d’Ampezzo.
"J’arrive grosso modo dans les mêmes conditions, même si les résultats sont supérieurs cette année – j’avais fait mon pire début de saison en 2021 – et que techniquement je suis mieux aussi, affirme-t-il. En slalom, il ne faut de toute façon pas être dans la retenue si on veut espérer un bon résultat. Je préfère faire deux intermédiaires de malade et enfourcher plutôt que d’assurer une arrivée tout en finissant loin au général. La 10e place, je l’ai déjà eue, maintenant je veux aller chercher mieux !"