Jérôme Déom (AS Eupen) a marqué des points mercredi soir
Football | Face à Genk (1-1), Jérôme Déom était titulaire pour la première fois depuis le mois d’août 2022.
Publié le 02-02-2023 à 15h37 - Mis à jour le 02-02-2023 à 15h39
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Sur la feuille de match mercredi soir, lors de la réception de Genk (1-1), un nom a pu surprendre les observateurs: celui de Jérôme Déom. Non pas que le natif de Libramont-Chevigny soit dénué de qualité, mais simplement parce qu’il n’avait plus intégré le "onze" eupenois depuis… le 14 août 2022. C’était à l’occasion d’une défaite face à l’Antwerp (0-1) – sous Bernd Storck.
Depuis, son temps de jeu n’a eu cesse de régresser: 45 minutes dans la foulée devant Seraing (revers 1-3) puis jamais plus de… 14 petites minutes, comme le 27 janvier dernier à Sclessin (3-1). Contre le leader du championnat, le médian de 23 ans a tenu une heure. "J’étais content d’être titularisé. J’ai tout donné pendant 60 minutes, en sachant que je ne tiendrai pas beaucoup plus. J’ai quand même senti la fatigue… Sur l’ensemble, je suis content de ma prestation", commente Jérôme Déom.
« Un point, déjà bien »
Pour son "retour", l’ancien élément du MVV Maastricht est à créditer d’une bonne prestation dans l’entrejeu des Pandas. Un secteur-clé au sein du dispositif "agressif" mis en place par Edward Still mercredi. "La consigne était de presser au maximum. Si nous restions bas, face à une équipe de Genk qui sait faire tourner, ça allait être très compliqué", dévoile notre interlocuteur. "Ils ont eu des occasions, mais nous nous sommes bien battus. Cela aurait pu tomber d’un côté comme de l’autre. Un point, c’est déjà bien."
Cette unité, quelque peu inespérée au coup d’envoi, est intéressante à la fois mathématiquement ( "Chaque point va compter") et psychologiquement, pour une formation qui en est déjà à trois défaites en 2023. "Nous avons tout donné. En première mi-temps, nous étions même au-dessus. Il faut continuer comme cela. Si nous parvenons à nous faire respecter chez nous face à Genk, nous pouvons le faire contre tout le monde. En jouant chaque fois comme ça, nous aurons les armes pour nous sauver, même si ce sera difficile avec trois descendants."
La lutte se poursuit samedi (18 h 15), au Kehrweg, contre Wetserlo, un adversaire installé dans le top 8. Puis le vendredi suivant, toujours à domicile, cette fois en croisant le fer avec Malines (13e). La suite du mois de février réserve un voyage à l’Antwerp (3e) et l’accueil du Cercle de Bruges, qui se bat pour intégrer ce top 8. Ce sera, à partir de ce week-end, avec le renfort des transferts " in " signés cet hiver – non qualifiés pour Eupen-Genk puisqu’il s’agissait d’un match remis.