Brandon Baiye (Eupen) probablement déjà titulaire, ce vendredi au Standard : « Je suis prêt »

Le milieu de terrain défensif Brandon Baiye a déjà pris ses marques, à Eupen. Et pourrait déjà être titulaire pour le match au Standard.

Publié le 26-01-2023 à 15h14

Brandon Baiye, ici à côté de son coach Edward Still, portera le numéro 6 avec Eupen. ©ÉdA G.B.

Annoncé officiellement lundi, Brandon Baiye était présenté à la presse ce jeudi, veille du délicat déplacement au Standard de Liège. Et tout porte à croire que le médian pourrait déjà faire ses grands débuts avec la vareuse eupenoise, ce vendredi au coup d’envoi. "Il y a une forte possibilité qu’il débute, avance le coach Edward Still. Avec son profil de milieu défensif, sa puissance dans les duels et son instinct à contrecarrer les contre-attaques, il va donner du muscle à l’équipe. C’est un profil que nous n’avions pas et nous serons plus forts dans l’impact physique. Sans oublier ses qualités de leader, sur le terrain et dans le vestiaire. Je suis content de le compter parmi nous", ne tarit pas d’éloges son nouvel entraîneur… qu’il avait déjà côtoyé au Club de Bruges. "Je le connais très bien, ça remonte à l’époque où j’étais adjoint à Bruges. Depuis, il a voyagé et pris de l’expérience", souligne Edward Still.

Effectivement, après avoir été lancé au FC Bruges… contre l’AS Eupen en juillet 2018, son unique apparition en Pro League à ce jour d’ailleurs, il a ensuite été transféré au Clermont Foot 63 (D2 française) avant d’être prêté en Autriche, au FC Lustenau. Cette saison, il est revenu dans son club français, entre-temps monté en Ligue 1, mais n’a quasiment pas joué. "C’est difficile pour moi de juger mon évolution, car je suis parti de Bruges quand j’avais 17 ans. Puis il y a eu la France et l’Autriche. Les gens disent que je n’ai pas encore commencé ma carrière, mais je sais que chacun doit faire son chemin. J’ai eu des hauts et des bas, mais c’est à moi de montrer, maintenant, que je peux jouer et bien jouer, surtout", commente le jeune Belge de 22 ans.

« Plus intensif qu’en France »

"Je remercie le club de me donner ma chance, car en Ligue 1 je ne jouais pas beaucoup. Après trois jours ici, j’ai remarqué… qu’il faisait froid, sourit-il en guise de boutade, mais j’ai surtout vu beaucoup d’ambiance dans le groupe ainsi que de la motivation. J’ai confiance dans ma nouvelle équipe et j’ai aussi remarqué que les entraînements étaient plus intensifs qu’en France. Vu notre position au classement, on doit se battre pour assurer le maintien", poursuit-il.

Une mission qui commencera pour le nouvel Eupenois, dès ce vendredi soir à Sclessin.

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