Patrick Courtois, futur coach de Franchimont : « Succéder à Olivier Laffineur est un gage d’assurance »
Patrick Courtois, séduit par le discours de dirigeants franchimontois, débarque chez les 600 avec beaucoup d’ambitions.
Publié le 16-01-2023 à 10h15 - Mis à jour le 16-01-2023 à 10h22
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Depuis ce dimanche, on connaît le nom du futur entraîneur de Franchimont. Il s’agit de Patrick Courtois, une tête bien connue dans notre région. À bientôt 64 ans, l’ancien mentor de Beaufays, Faymonville et Herve (entre autres) va relever un nouveau défi.
"C’est Roger Perez – le responsable sportif – qui m’a téléphoné pour me faire part de leur intérêt", précise-t-il. "Dès le moment où c’est Olivier Laffineur qui est en poste depuis de nombreuses années, c’est qu’il y a une structure en place et une bonne base de travail. Le discours du club m’a plu. Il a des ambitions et la volonté de tenter de remonter. Quant aux infrastructures, elles sont optimales. Le projet proposé est donc très intéressant."
Malgré des objectifs affirmés, Franchimont ne compte pas déroger à ses principes. Il n’est pas question de faire des folies, mais simplement de renforcer intelligemment l’équipe.
"Si nous remontons, ce sera avec nos valeurs et en restant raisonnable. Nous voulons conserver notre ancrage local et renforcer l’équipe avec un ou deux joueurs qui amènent un plus. Le délai qu’on s’est donné ? Vu qu’il ne me reste pas beaucoup de temps (rire) , je dirais dans les deux ou trois ans."
Ironie de l’histoire, l’ami Patrick va succéder à celui qui fut son adjoint à Faymonville durant six saisons. Olivier Laffineur et lui, c’est bien plus qu’une amitié sportive. "Avec Oli et Fabrice (Demonceau), nous avons partagé six magnifiques années. Notre collaboration était très bonne et les résultats surprenants. C’était phénoménal ! Lui succéder est un gage d’assurance."
On l’aura compris, le passage de témoin ne posera pas le moindre souci du côté de Franchimont. "Je ne connais pas plus que ça l’équipe mais j’irai régulièrement la voir. Je le ferai bien sûr en restant discret et sans empiéter sur les plates-bandes d’Oli. C’est une question de respect, même si c’est plus simple vu que c’est lui", conclut le futur coach des 600.