Volley-ball | La Verviétoise Sara Zecevic a découvert l’équipe nationale : « J’aimerais devenir pro »
La jeune Sara Zecevic a été sélectionnée avec les Yellow Tigers pour un tournoi à Berlin… mais n’a pas joué. Elle espère mieux, à l’avenir.
Publié le 11-01-2023 à 17h00 - Mis à jour le 12-01-2023 à 15h03
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Une belle expérience, avec une pointe de déception. Début janvier, Sara Zecevic (15 ans) a pris part au tournoi WEVZA de Berlin. Avec l’équipe nationale, les Yellow Tigers. Des rencontres contre l’Espagne, le Portugal et les Pays-Bas étaient au programme pour débuter. Les filles ont finalement terminé troisièmes de la compétition, après avoir vaincu la France en petite finale. Une belle réussite pour le groupe du coach Robin de Bondt et pour Sara Zecevic, laquelle ne peut toutefois pas cacher son amertume… de ne pas avoir joué du tout. "Je suis la seule sur quatorze dans le cas. Est-ce car j’étais la seule venant de Wallonie ? Je n’ai pas trop compris et je n’ai reçu aucune explication", regrette la citoyenne de Stembert, qui évolue à Waremme depuis "trois ou quatre ans " après avoir fait ses dents à Thimister dès 8 ans.
Néanmoins, Sara Zecevic parvient à tirer du positif de cette escapade allemande. "Je me suis améliorée en langues étrangères", note notre interlocutrice. "C’était compliqué pour moi, car tout le monde était néerlandophone. Et je n’étais pas aidée. Je me suis débrouillée seule, souvent en combinant le français avec l’anglais." Au niveau sportif, "j’ai un peu évolué aux entraînements, car le niveau est plus élevé en Flandre qu’en Wallonie. Et un peu “dans ma tête”, en observant les matchs".
Où la saison prochaine ?
La Stembertoise espère désormais à nouveau goûter aux joies d’une sélection nationale – pour le championnat d’Europe, prévu en juillet entre la Hongrie et la Serbie ? "Nous aurons déjà des entraînements ensemble en février. Je veux prouver que je mérite de jouer."
Un souhait s’appliquant également à sa situation du côté de Waremme. "J’y suis aussi souvent sur le banc. J’aimerais être titulaire cette saison, même si c’est sur la fin. Je vais tout faire pour… sinon, ce sera pour l’année suivante. Probablement pas à Waremme." En effet, la famille Zecevic est à la recherche d’un nouveau club pour la fille cadette. "Peut-être en Flandre, mais rien n’est sûr."
Son entourage sait de quoi il parle, en tout cas. La maman (Olivera) a été internationale serbe en volley, la sœur aînée (Anastasija) évolue à Charleroi en Ligue A. Le papa (Alexandar), lui, est un ancien joueur emblématique de Pepinster basket tandis que le frangin, Lukijan, est au Spirou de Charleroi. Issue d’une telle lignée, Sara Zecevic n’envisage évidemment pas sa vie en dehors de la pratique sportive. "J’aimerais devenir joueuse de volley professionnelle", sourit-elle enfin.