Enfin la consécration pour Steve Bajot sur le Henri Bensberg ? « Un stress positif et porteur »
Après 8 saisons dans les labourés liégeois, le Stavelotain Steve Bajot n’a plus qu’à conclure, dimanche à Waremme, pour monter sur la plus haute marche.
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Publié le 12-12-2022 à 16h15 - Mis à jour le 16-12-2022 à 10h00
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Il y est presque. Fidèle du Challenge Henri Bensberg depuis huit automnes, Steve Bajot pourrait, enfin, monter sur la plus haute marche de sa catégorie (masters B). Avant l’ultime manche, disputée ce 18 décembre à Waremme, le Stavelotain compte en effet 24 unités d’avance sur son dauphin, Erwin Bollen, 30 sur le troisième Michel Bajorek. De quoi, presque, être déjà assuré de se coiffer des lauriers: s’aligner et franchir la ligne pourrait suffire, sachant en plus qu’il a terminé six fois sur le podium en sept rendez-vous – difficile donc de l’imaginer à la dérive dans les dernières positions. "Dimanche, ma priorité sera d’éviter un accrochage malheureux et de me concentrer sur ma course sans prendre de risques démesurés, bien que le risque zéro n’existe pas", annonce le Stavelotain. Qui n’écarte pas l’idée d’un petit stress pré-course. "Il y en aura certainement, ça me semble normal, mais je pense que ça peut aussi être un stress positif et porteur. À moi de bien l’utiliser."
Occasion manquée
L’instant sportif sera d’autant plus important pour Steve Bajot, qui tourne depuis un moment autour de ce succès au classement général. " Je suis déjà passé tout proche. L’année passée, il m’a manqué… deux points, à cause d’une mauvaise performance à Banneux (NDLR: où il a cette fois, le 13 novembre dernier, décroché le titre provincial) . En cyclo-cross, cela se joue souvent à pas grand-chose. Avant 2021, j’avais terminé deux fois en troisième position ", rappelle-t-il.
Ce qui a fait la différence, cette fois ? Notre interlocuteur la joue modeste. "Je dois rester les pieds sur terre. Je suis conscient de ne pas faire partie des favoris, mais je suis parmi les hommes assez réguliers. Cette fois, ça pourrait passer (je ne veux pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué) car les deux meilleurs ont été absents sur des courses et perdent du coup trop de points. Physiquement, Erwin Bollen et Michel Bajoreck sont au-dessus. Je peux m’approcher de leur niveau, mais pas plus." Côtoyer le binôme permet néanmoins à Steve de s’améliorer, en "copiant leurs trajectoires" et en profitant de leur débriefing d’après-effort. "Cela m’aide clairement."
« Tous les paramètres sont importants »
S’imposer sur le Challenge Henri Bensberg "serait une sorte de consécration en cyclo-cross" pour celui qui a essentiellement construit son palmarès à VTT – 7 succès sur le G-Skin Trophy, 1 sur la Cup 5, troisième de la Wallonia Cup, etc. "Un mini-palmarès dont je suis quand même fier. Cette victoire-ci me ferait vraiment plaisir parce que nous sommes environ six à pouvoir y prétendre. En plus, le cyclo-cross est à la base, pour moi, une façon de conserver du rythme en hiver. Donc si en plus je gagne…" sourit-il. "Je dois aussi ces résultats à tout mon staff qui est là pour me donner et laver le matériel, que j’ai pu acheter grâce à l’aide de Benoît Moyse (CBM Racing Team). Tous les paramètres sont importants."
Quant à l’édition 2023, "il y a des chances que je sois là si la santé me donne l’opportunité. Il faut quand même mettre en avant mon maillot provincial (sourire)."
Les horaires de dimanche: U8/U9/U10 départ à 10h, U11/U12 départ à 10h30, U13 départ à 11h, U14 départ à 11h45, U15 départ à 12h30, U17 départ à 13h45, U19 départ à 14h30, Élites 3 & masters à 15h30