Robin Ernst : une première victoire depuis 2015 et une licence élite 2 pour 2023

Vainqueur à Plombières (1.18.2), l’Aubelois Robin Ernst pense reprendre une licence élite 2 l’an prochain.

 Robin Ernst n’avait plus levé les bras (ni même un seul) depuis de longues années.
Robin Ernst n’avait plus levé les bras (ni même un seul) depuis de longues années. ©Jos Maassen

Une victoire qui a de la "Gueule". S’il ne s’est pas arrêté en bord de chaussée pour admirer couler la rivière belgo-néerlandaise, Robin Ernst (23 ans) a bien mouillé le maillot sur le bitume plombimontois. Pour parvenir à s’imposer devant Amaury Gilles au terme de 74 kilomètres vallonnés parcourus en 1h47, ce 20 août 2022.

Une délivrance pour le coureur originaire d’Aubel, qui n’avait plus gagné depuis belle lurette."Jusqu’ici, ma seule victoire remontait en débutant, à Oleye. Cela faisait donc un moment.", se souvient-il en effet. C’était en septembre 2015, sous les couleurs du Vélo Club Ardennes."Depuis, j’avais signé quelques bonnes places, des podiums, mais sans gagner. Toutes les victoires sont belles, donc je les mets sur un pied d’égalité. Je suis surtout content d’avoir à nouveau remporter une course."

Pour s’imposer, Robin Ernst a pris la poudre d’escampette à plusieurs reprises, notamment en prenant le "bon coup" à 2,5 tours dufinish."Je savais alors que si je m’accrochais dans la bosse, je pouvais réussir quelque chose au sprint. J’avais fait ce parcours en junior, au championnat de Wallonie. Je le connaissais et savais que je pouvais viser un podium, mais de là à imaginer gagner…"

«La tête avait lâché»

Ce bouquet marque le retour à l’avant-plan de Robin Ernst, qui s’était fait plus discret ces dernières saisons. "Je n’ai jamais totalement arrêté. Après mon passage à Chevigny, j’ai pris une licence amateur (élite 3 aujourd’hui). Cela fait deux ans que je roule à ce niveau."

Maintenant qu’il est bien installé dans la vie active (maison, boulot), le voilà prêt à reprendre une licence élite 2 pour 2023."Même si je ne sais pas encore où. J’ai eu des contacts avec les clubs wallons." Le but:"Refaire de belles courses comme Romsée, le Tour de Liège, les Coupes de Belgique. Je pense que c’est le moment de le faire. Je me suis rendu compte que le niveau en élite 3 est quasi aussi dur qu’en élite 2, voire plus. Et j’ai retrouvé un petit niveau. Avec plaisir, sans pression."

Après son stage avorté chez Ago (désormais Wallonie-Bruxelles Development), Robin a dû se poser, réfléchir, pour que les jambes tournent à nouveau correctement."J’avais pris un gros coup au moral. La tête avait lâché. C’est quand j’ai arrêté de me mettre la pression que ça a été mieux. Maintenant, je suis relax."

Avec les filles

En parallèle, Robin Ernst campe, depuis deux ans, le rôle d’entraîneur au sein de la formation Bingoal Pauwels Sauces WB Ladies, chapeautée par Ludivine Henrion.

"J’aime vraiment bien ce que j’y fais. Pour trois quarts d’entre elles, je monte le plan d’entraînement. Et je me rends sur certaines courses. J’apprécie qu’elles me fassent confiance, alors que je suis quasi le plus jeune là-bas", sourit enfin notre interlocuteur, installé dorénavant à Wasseiges.

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