Les attentats ont freiné l’enthousiasme
Si le score final passe de 170 000 à 180 000 spectateurs, on attendait mieux à Spa, avec un jour de plus. En cause, la psychose des attentats.
Publié le 25-07-2016 à 06h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/7AULUC6LT5HIJFP72ISC4KRXOQ.jpg)
À l'heure du bilan, si Charles Gardier se félicite du succès et de l'efficacité de la journée d'intégration des personnes à mobilité réduite du 19 juillet, il épingle les effets négatifs des attentats du 14 juillet à Nice. «Les ventes de dernière minute ont subi un coup d'arrêt immédiat suite à l'horreur des attentats de Nice, avant de redémarrer au coup par coup», explique le codirecteur des Francofolies.
Résultat: un score final que l’on espérait plus évolutif encore, puisque cette édition comptait une journée de plus, avec Michel Polnareff. Une soirée qui attirait 8 000 spectateurs pour une capacité de 9 000 personnes. Idem le mercredi avec une affluence quelque peu au rabais et 7 600 spectateurs «seulement» pour Pascal Obispo en grande forme.
C’est donc un constat en demi-teinte que Charles Gardier tire de cette édition. Sans les attentats de Nice et la psychose qui s’y rattache, il est clair que les concerts de la scène Pierre Rapsat auraient sans doute affiché complet sur la place de l’Hôtel de Ville, boostant ainsi le score final.
Fort heureusement, les choses ont sérieusement bougé dès le vendredi avec une relance des préventes indiquant clairement que le samedi serait sans doute la plus grosse journée au village Francofou. Une journée de folie communicative.