Émoi autour des exhumations prévues au cimetière de Hombourg
Les cimetières de Hombourg et de Montzen, saturés, doivent être réaménagés. C’est l’incompréhension pour certaines familles.
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Publié le 10-03-2023 à 16h00
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Le cimetière de Montzen est actuellement inaccessible car une campagne d’exhumation est en cours. La Commune est en effet contrainte de réorganiser des alliées et de désaffecter des tombes car le cimetière est saturé. Une telle manœuvre est déjà annoncée pour celui de Hombourg et la nouvelle passe difficilement auprès de certaines familles, a rapporté Marc Simons (URP).
"Il est vrai qu’il est nécessaire de repenser les cimetières et de retrouver de la place. Je me doute que vous faites le nécessaire pour respecter les défunts et les familles, malgré tout beaucoup d’entre nous ont été interpellés par des familles qui ont été surprises, voire choquées, de ce qui allait se passer !", a expliqué le conseiller d’opposition avant de demander des éclaircissements.
Romain Ganser (OCP), en charge de l’aménagement des cimetières, a dès lors rappelé les raisons qui motivaient cette intervention: "Il faut savoir qu’il reste 4 – 5 parcelles disponibles sur tout le cimetière. On est dans une situation excessivement tendue, puisqu’il faut deux Toussaint avec un affichage annonçant la campagne d’exhumation pour pouvoir activer la machine. Ici, on en a déjà eu une première en 2022, on pourra exhumer uniquement à partir de fin 2023, début 2024. La seconde raison, c’est que le cimetière est particulièrement dense et ne permet à pas à la minipelle des ouvriers d’accéder à toutes les parties. Et enfin, il a été organisé de façon anarchique: on a un micmac de champ commun, de concessions et de prisonniers de guerre, ce qui rend la gestion compliquée."
Une centaine d’emplacements sont concernés, dont 16 concessions en cours. "On a ciblé ces six rangées parce qu’il y avait le plus de concessions échues, pour faire le moins de “casses” possible, entre guillemets." Les ayants droit ont été contactés et trois solutions s’offrent à eux: "Soit ils continuent la concession et la commune se charge de déplacer gratuitement le monument ; soit ils ne souhaitent pas faire le transfert et ils peuvent récupérer les effets sur la tombe ; soit ils ne font rien, ils perdent la concession, la tombe devient propriété communale et elle sera retirée en même temps que les autres."
Le groupe URP a insisté pour que davantage d’explications soient données aux Hombourgeois, comme par une réunion d’information, suggérait Hugo Ladry (URP).
La bourgmestre, Marie Stassen (OCP), a rejeté cette dernière car "chaque cas est particulier, il y a à chaque fois une réponse précise à donner" et elle a souligné "qu’on essaie de respecter parfaitement les règles (NDLR: édictées par la Région) parce que l’on sait à quel point à chaque fois, cela crée l’émoi et on le comprend, on l’a vécu à Plombières. Notre devoir à tous, en tant que conseillers, est de prendre le temps d’expliquer aux gens la situation, les raisons, comment ça fonctionne… pour permettre l’acceptation."