Cinquante bénévoles ont nettoyé les bords de Vesdre à Goffontaine dimanche
L’appel lancé par les quatre régionales Natagora a été entendu. La mobilisation des bénévoles a permis de bien déblayer la zone.
Publié le 03-10-2021 à 17h23
Les rafales de vent et la pluie n'auront pas eu raison de la motivation des bénévoles qui se sont activés, toute la journée de dimanche, au nettoyage des bords de Vesdre, à Goffontaine, non loin de la station d'épuration. «Nous sommes une cinquantaine au final, explique Serge Tiquet, chargé de mission chez Natagora. Nous sommes donc très contents.»
Ces nombreuses paires de bras n'étaient pas de trop pour répondre à l'appel lancé, pour la première fois, par les quatre régionales Natagora de la vallée de la Vesdre. Plusieurs dizaines de sacs-poubelle ont été remplis de déchets en tous genres. «On retrouve vraiment de tout mais surtout encore beaucoup de barquettes de chez Corman», note-t-il. Mais aussi des mottes de beurre. La zone avait déjà été nettoyée auparavant. Il était donc cette fois question de la passer au peigne fin. «On est obligé maintenant d'enlever les branches de bois mort pour pouvoir accéder aux crasses qui se trouvent en dessous.»

D'autres ont également retourné aux râteaux des parties de terrains pour retrouver les débris déjà partiellement ensevelis. Certaines branches de bois ont aussi été rassemblées en tas pour servir d'abris aux petits mammifères. «Les branches d'aubépines (NDLR: remplies de morceaux de laine) trop compliquées à manipuler sont, quant à elles, brûlées», ajoute Serge Tiquet. Leur mission consistait aussi à retirer les espèces de plantes invasives, surtout la renouée du Japon et la balsamine, arrivées là suite aux inondations.

Les berges en béton, détruites, témoignent de la puissance de la nature. Les bénévoles, Natagora, le contrat de rivière Vesdre et le DNF espèrent que ce rappel à l'ordre sera entendu. «Il ne faut pas reconstruire des berges en dur», estime Fabrice Raskin, qui gère cette zone pour le DNF.
