« Nous avons un orteil en demi »
Pepinster 92 Louvain 77
Publié le 26-11-2012 à 07h00
Évolution du score: 25-19, 41-34, 69-55, 92-77.
VERVIERS-PEPINSTER: 11/26 à 3pts, 25/36 à 2 pts, 9/19 l.f., 38 rbds, 15 asst, 24 ftes. FERGUSON 12, ANDERSON 12, Green 24, MORAY 17, Baeri 3, Moris 9, ALEKSANDROV 7, ZAKHAROV 0, Tubak 8, Lambermont, Maïo, Lemaire.
LOUVAIN: 6/22 à 3 pts, 22/47 à 2 pts, 15/21 l.f., 27 rbds, 13 asst, 17 ftes. ROBINSON 23, Deroover 0, Dukes 7, ASKA 23, BURGESS 8, MARNEGRAVE 4, HANAVAN 10, Desiron 2, Creppy.
Avec 15 points d'avance pour aborder le match retour à Louvain, ce samedi, les Pepins sont en position de force. Mais les retournements de situation sont monnaie courante en Coupe de Belgique. Nenad Trajkovic le sait, et se gardait de fanfaronner. «15points d'avance avant d'aborder le retour à l'extérieur, ce n'est pas tant que ça. Nous devons jouer un autre match et penser que c'est 0-0.» Benoît Rasquin, le manager pepin, se gardait bien d'afficher un optimisme démesuré. «Nous n'avons qu'un orteil en demi-finale», reconnaissait-il.
Car les jeunes Pepins, poussés par leur enthousiasme, ont gâché leur fin de match, faite de dunks ratés et de passes dans les tribunes. «Je ne suis pas content de la manière avec laquelle on a terminé la partie. On aurait dû rester intelligents, patients. Chaque panier est important dans cette compétition.»
Jusqu'à ces derniers instants bâclés, les hommes de Trajkovic, transfigurés par rapport à leur non-match de la semaine dernière à Mons, avaient dominé les Louvanistes. «Quand tu laisses autant de shoots ouverts à ton opposant, c'est difficile de rivaliser, relevait le coach louvaniste Jurgen Van Meerbeeck. On n'a pas joué en défense, et en attaque on a été beaucoup trop individualiste. Pour moi, la dernière action résume notre match: Ferguson récupère un ballon à terre pour marquer un panier à la dernière seconde. Dans mon équipe personne ne plonge pour se saisir de la balle…»
Était-ce ce même Louvain qui avait donné une leçon à Charleroi la semaine dernière? «La même équipe, mais pas la même défense», soupirait Van Meerbeeck.
Si la défense louvaniste était effectivement très perméable, le mérite en revient aussi aux Pepins, qui ont su choisir les bonnes options en attaque. Y compris les joueurs venus du banc. «Je suis très heureux de mon banc, qui n'était d'aucune aide lors des derniers matchs. Cette fois, 44 points sur les 92 viennent de celui-ci.»
C'est donc bien le collectif pepin qui a étouffé les Universitaires, pas résignés pour autant. «15 points, c'est 15 points, lâchait Van Meerbeeck. Nous allons travailler dur! Samedi prochain, c'est un autre match.»