Le co-accueil de la Farand’Olne devrait aller dans l’ancien JLC Motos d’ici 2026

Deux démarches sont entreprises pour pérenniser la Farand’Olne, qui accueille actuellement 8 enfants de 0 à 3 ans. On vous explique tout.

Pierre LEJEUNE
 La Commune d’Olne enchaîne les démarches pour sauver son co-accueil et disposer d’une vraie crèche en 2026.
La Commune d’Olne enchaîne les démarches pour sauver son co-accueil et disposer d’une vraie crèche en 2026. ©ÉdA – Pierre LEJEUNE

1. Régler le statut des accueillantes En avril dernier, l’une des deux accueillantes manifestait son souhait de cesser ses activités au sein de la Farand’Olne, service d’accueil pour 8 enfants (soit une dizaine de familles) au cœur d’Olne. On le sait, le secteur est mis à rude épreuve, car la passion ne permet malheureusement pas d’atteindre une rentabilité suffisante. "Il y a cet aspect qui est lié à l’ONE (NDLR: Office de la naissance et de l’enfance) , nous avons d’ailleurs eu des réunions avec les parents, des représentants de l’ONE, le CRPE (NDLR: Centre régional de la Petite enfance) , Madame Darimont (NDLR: échevine olnoise de la Petite enfance) et moi-même, expose Cédric Halin, bourgmestre d’Olne. L’ONE a annoncé avoir fait une proposition au cabinet de la ministre de la Petite enfance afin de transformer les emplois en contrats de travail. Actuellement, ce sont des accueillantes indépendantes avec un statut très compliqué et précaire. L’ONE nous a annoncé avoir rendu des propositions pour pérenniser les emplois sous forme de contrats temporaires jusqu’à une nouvelle réforme qui sera d’application en 2026, les co-accueils seront alors d’office des crèches."C’est justement dans ce cadre que la Commune d’Olne a rentré un dossier en novembre 2022 pour trois places de plus afin de devenir une "mini-crèche" et poursuivre les services rendus à la population. Le 16 décembre 2022, elle recevait l’aval du gouvernement wallon, de même que 113 autres communes wallonnes ( 348 places supplémentaires devraient ouvrir en région verviétoise d’ici 2026). "On a reçu une subvention de 41 000 € par place, soit 123 000 € de la Région afin d’aménager les locaux et de répondre aux besoins de 11 enfants et non 8", chiffre Cédric Halin.

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