Olne se positionne contre le plan stratégique d'Enodia et la répartition du produit de la vente de Voo

La Commune d’Olne n’approuve pas la répartition du produit de la vente de l’opérateur Voo : "elle n’y récupère pas ses billes".

 Le produit de la vente ne permet pas aux communes de récupérer leurs billes.
Le produit de la vente ne permet pas aux communes de récupérer leurs billes. ©ÉdA – 10138420575 

Le conseil communal d’Olne s’est positionné ce 17 avril contre le plan stratégique de l’intercommunale Enodia, au programme de l’assemblée générale du 28 avril. "Il faut savoir qu’Olne est dans les gros actionnaires historiques de l’opérateur Voo, on est même propriétaire de 2% du capital fixe. Olne avait souscrit pour 600 000 € sur un total de 24 millions", rappelle le mayeur, Cédric Halin avant d’expliquer, "On trouve injuste que le produit de la vente ne permette pas pour les communes de récupérer leur investissement de base (NDLR: les chiffres sont à prendre avec des pincettes, mais Olne ne récupérerait même pas la moitié) et que d’autre part les communes qui n’ont pas mis au pot pourront quand même bénéficier d’une partie du produit de la vente !" Outre la faiblesse de ce montant, Olne ne voit pas d’un bon œil que "l’essentiel de l’argent va être redistribué ou investi dans des besoins éloignés de ceux de la province" comme dans Elicio "pour créer des parcs éoliens notamment au Portugal" ou dans la Socofe, impliqué dans "des gestionnaires de réseau haute tension en Belgique mais aussi à l’étranger." Certains conseillers de la majorité, étiquetés MR, ont préféré s’abstenir. "C’est un choix qui leur appartient et je le respecte à 100% !" Écolo est également revenu sur le dossier du CPAS d’Olne, auquel le Fédéral réclame près de 80 00 0 € pour des problèmes de forme dans les dossiers. "Ce que l’on a fait par l’intermédiaire de Luc Pire, conseiller au CPAS, c’est proposer que l’on fasse avant de prendre toute décision irrémédiable un audit, et cela le plus rapidement possible", explique François-Luc Moll. "Écolo est venu avec une proposition et une personne concrète qui réaliserait cet audit alors que ce n’est pas possible de le faire sans mise en concurrence. On fera un marché public si le conseil du CPAS estime que c’est opportun", indique le bourgmestre et de glisser, "pour moi l’urgence, c’est de pallier l’absence de la direction générale et de faire tourner la boutique." L’administration communale va d’ailleurs épauler le CPAS pour certaines tâches comme les bons de commande, les marchés publics etc.

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