Le grand retour des rôles du lundi de cwarmê a boosté le moral !
Il y en avait des anecdotes à raconter après deux ans de silence. Les Malmédiens se sont régalés, l’esprit frondeur était au rendez-vous lundi.
Publié le 21-02-2023 à 07h00
Les spectateurs nombreux ont ainsi pu rire des rôles de la Royale Malmédienne et de la Royale Union Wallonne interprétés à deux reprises lundi après-midi, une fois place de Rome et une fois rue Neuve.
À "Malmedy Expo avec l’Union"
C’est en 2123 à Malmedy Expo qu’Anne Delhasse de la Royale Union Wallone emmène ses 20 rôleurs et ses 4 musiciens pour évoluer dans le monde "du brik èt d’brok à brik à brak". Des petits-enfants de personnalités d’aujourd’hui, comme le brocanteur Raoul le Perroquet et Shumax, qui a fait une entrée tonitruante, s’y rencontrent sous les yeux de vieux grognons et de deux Malmédiennes, caricatures des Vamps. Au terme de nombreuses péripéties comiques, tout ce petit monde trouvera son bonheur.
Un rôle, c’est également l’occasion de découvrir de nouvelles chansons comme la gastronomie malmédienne au fil des fêtes calendaires. Interprétée par Serge Bierens, un air qui a connu un beau succès. Les vieux spots interprétés par Martin et Didier Bruyère sur un assemblage de celui-ci et une composition de Karli Colonérus reprend en enfilade des proverbes locaux. Un bel exercice de style ! Mais ce que le public attend, ce sont les couplets ! En hommage à Sylvain Michel, les refrains qui les accompagnent sont tirés de ses nombreuses compositions. Les auteurs ont "lawé" la Ville de Malmedy et sa patinoire, piste de rollers à réchauffer, un comble, Le train de Jean-Luc Veithen affrété pour le mariage de Lucas Léonard. Les roleurs ont aussi souligné les malheurs de Jean-Paul Bastin au repas des pompiers.
Un aéroport revu à la sauce locale de la Malmédienne
"Lu câze dèpart" est une caricature, signée par la Royale Malmédienne, des personnes aisées qui partent en vacances pour éviter le carnaval. Conduits par les responsables d’une agence de voyages bien connue, ils arrivent à l’aéroport, où se passe le principal de l’action. Ils y croisent des gagnants d’un concours, Anne-Rita et Stephano bien connus à Stavelot.
S’enchaînent les gags à l’enregistrement, au contrôle des bagages avec des vêtements venant de boutiques modernes contrastant avec des culottes de chez Sylvianne, Pour arranger le tout, un ancien combattant s’en mêle et les gardes de sécurité fouillent consciencieusement les passagers. "Le tango de la confinée" fait référence à Chouchou quant aux crottes de nez, Patrick Alard les a immortalisées. Les couplets bien "tapés" ont épinglé la directrice de l’école de Malmedy qui sert des boulettes pour oiseaux, un gamin qui fait ses besoins dans la salle d’exposition de Chez Big Mat, ou Alain Kehl rarement épargné.