C’est le printemps: après les fleurs, les potagers ont de plus en plus la cote

Frédéric Gabriel, de la pépinière du même nom à Bellevaux (Malmedy), est témoin de cette tendance. Il explique: "Chaque année, et de plus en plus depuis le début de la crise sanitaire, les gens achètent davantage de produits pour leur potager comme des plantes aromatiques ou des fruitiers. Les fleurs ont moins la cote. Il y a une tendance à cultiver chez soi qui a remplacé celle de vouloir faire un jardin décoratif."

Les tomates font rougir

Un des produits les plus demandés chez Frédéric Gabriel, ce sont les plants de tomates: "Mes ventes ont triplé à ce niveau-là. Il faut savoir que j'ai huit serres destinées à la production et à la vente. Avant l'arrivée du coronavirus, je n'avais qu'un coin consacré au comestible. Aujourd'hui, on est à une serre complète."

Il observe aussi que les consommateurs ont envie de retourner aux anciennes variétés. Pas uniquement pour les tomates, mais pour les autres produits également. "Depuis le Covid, les gens ne cherchent plus du tout la dernière nouveauté en date, avoue le pépiniériste. Ils retournent un peu à ce qui a déjà fait ses preuves par le passé."

Toutefois, pas d’inquiétude pour les admirateurs de fleurs, elles sont toujours en vente et elles restent très utiles à la bonne santé des potagers du voisinage.