Une variété de fleurs incroyable pour embellir Malmedy
Les serres communales regorgent d’une importante variété de fleurs, qui prendront place dans la ville dès la mi-mai.
Publié le 08-05-2021 à 06h00
Des pétunias, des mini-tournesols, des bégonias ou des gerberas, le tout dans des odeurs, des tons et des couleurs différentes: bienvenue dans les serres de Malmedy.
La Ville possède deux serres et un tunnel où elle fait pousser plus de 23 000 petites plantes chaque année. Depuis plusieurs semaines, l’équipe de jardiniers bichonne toutes ces jeunes pousses pour qu’elles soient prêtes à fleurir la cité malmédienne dès la mi-mai. Outre toutes ces petites fleurs, 160 suspensions, qui partiront en une seule journée, sont déjà prêtes et n’attendent plus que la fin des saints de glace pour retrouver leurs places.
«Les fleurs sont vraiment des éléments importants pour une ville, elles l'embellissent», raconte fièrement le chef jardinier Guy Massin, qui reçoit souvent des compliments de passants pour ses associations de fleurs.
Arrivé en 1984, il est à la tête du service depuis 21 ans, pourtant chaque année, il continue d'apprendre. «Je découvre toujours de nouvelles plantes. J'aime trouver des variétés qui changent et les tester, voir si elles prendront chez nous. Ici, par exemple, nous avons des plants qui donneront des marguerites de cinq coloris différents. Je me réjouis de voir le rendu qu'elles auront.»
Les jardiniers malmédiens reçoivent généralement leurs plants à la mi-mars et à partir de là, c'est un travail de longue haleine qui débute. Pour repiquer, arroser ou tailler, ils se relaient quotidiennement, jusqu'à la mise en terre de toutes ces fleurs. «On doit aussi décider des associations qu'on fera à tel ou tel endroit, précise Guy Massin. On fait attention aux couleurs, aux types de plantes et à la taille des parterres notamment. Pour une grande surface, par exemple, on limitera la variété.»
Une fois toutes les compositions décidées, elles seront installées et plantées jusqu’au 1er juillet sur tout le territoire malmédien, dans le centre-ville et dans les différents villages. Les serres sont donc pratiquement vides pendant l’été. Il ne reste que quelques fleurs «de remplacement», au cas où certains parterres seraient vandalisés, abîmés lors d’un accident ou mangés par des petits animaux.
«Lorsqu'on les transporte, on doit être très méticuleux. Il faut faire attention à ne pas abîmer la racine. D'ailleurs, si l'on voit que la plante n'est pas encore prête, on la laissera quelques jours de plus dans la serre.» Les floraisons dureront ensuite tout l'été. Les jardiniers entameront le travail inverse à la mi-octobre mais, cette année, ça sera sans leur chef Guy, qui prend ici soin de ses dernières plantes, s'apprêtant à prendre sa retraite d'ici deux mois.