Télévie: Francis Rion va faire «gagner la vie» à Malmedy
La Malmédien Francis Rion, ancien arbitre international de foot, se livre sur son vécu poignant, à la veille des festivités du Télévie organisées ce samedi au Malmundarium.
Publié le 12-04-2019 à 06h00
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Francis Rion, à 85 ans, vous vivez aujourd’hui une seconde jeunesse?
Dans ma «première» vie, j’ai travaillé à la FN tout en étant arbitre international. J’ai sifflé à la Coupe du monde en 1978 et arbitré pas moins de 101 matches internationaux. Par la suite, je me suis installé comme indépendant en peinture industrielle et décoration. Depuis vingt ans, je m’investis dans l’aventure du Télévie grâce à une rencontre avec mon ami Jean Stock, de RTL, qui, à la suite d’une interview sur le foot, m’a mis le pied à l’étrier. Je suis monté sur le cheval!
Pourquoi le Télévie?
Je considère que j’ai eu la chance de «tomber du bon côté», quand je vois la Terre tourner carré. J’ai toujours été sensible à la détresse des autres. Au départ, le Télévie était une rencontre entre amis. Aujourd’hui, c’est devenu une institution internationale mais l’esprit est resté le même. J’ai eu la chance de rencontrer des personnalités extraordinaires: le professeur Arsène Burny, le directeur du CHU Julien Compère ou encore le docteur Kalantarii, oncologue de Malmedy. En dehors de la sphère médicale, je citerai Pierre François et Lucien D’Onofrio, deux amis.
Quels moments forts ont marqué votre expérience Télévie?
Il y a deux ans, le lâcher de canards sur la Warchenne a été un moment de folie qui nous a permis de récolter 45 000 euros en 24 heures. Des canards venus de Chine ayant transité par Anvers, c’était une organisation de «ouf». Je me souviens aussi du ciel malmédien rempli de ballons. Cette année, je suis fier que nous soyons les initiateurs des tirelires pour les pièces rouges, une initiative qui date du 8 octobre dernier. Par contre, l’an dernier, comme j’ai été opéré du cancer, nous n’avons donc pas participé. Quand la locomotive reste en gare, les wagons n’avancent pas.
Où puisez-vous votre énergie?
Quand la tête est bien sur les épaules, le reste suit. Je fuis comme la peste les gens qui geignent. Opéré d’un cancer depuis deux ans, je vis normalement, grâce au docteur Kalantari.
Un dernier mot avant cette grande édition malmédienne de ce samedi?
Merci à l’administration communale de Malmedy, au syndicat d’initiative, à la maison du Tourisme, à tous les sponsors, aux 45 bénévoles et à mon comité.