Des projets dans la continuité et de nouveaux dossiers

Ce que l’on souhaite, évidemment, c’est un retour au calme et à la normale. Chacun aspire à une certaine sérénité. À l’issue de cette année 2020, on se rend compte de la valeur qu’à la vie normale et c’est ce retour à la normale qu’on souhaite à tous.

Il y a un gros projet, entamé depuis quelques années déjà, sur le territoire communal, c’est la transformation de l’école d’Herbesthal. Où en est-on?

Nous avons quelques projets importants dans la commune, qui s’étalent sur plusieurs années. C’est un dossier important, qui a connu des avancées fin 2020 puisque nous avons fait l’acquisition d’un terrain de près de 4 500 m2, qui est contigu au terrain de l’école actuelle.

Donc nous allons agrandir fondamentalement la superficie bâtissable de l’école. Ce qui est attendu pour 2021, ce sont les démarches de planification pour la réalisation de cette école. Nous avons les premières réunions fin janvier et pour la mi-mars, j’attends déjà des résultats intermédiaires avant d’entamer les discussions avec les riverains, le personnel éducatif et les membres du conseil communal.

C’est un projet pharaonique pour notre petite commune, mais qui est très important au vu du succès grandissant de l’école d’Herbesthal.

Avez-vous une date en tête pour la fin de ce dossier?

Oui bien sûr, mais je préfère la garder secrète pour l’instant. J’ai un calendrier fixe mais, on le sait tous, un calendrier est souvent sujet à des adaptations.

La gare Tivoli a été démolie il y a près d’un an. À l’époque, vous craignez que le site ne devienne un chancre. Est-ce que le cas aujourd’hui? Le site est-il désormais sécurisé?

Le site n’était plus sécurisé puisque le bâtiment de la gare tombait en ruine et menaçait de s’effondrer.

Sur l’aspect sécurité, depuis que le bâtiment n’est plus là, la source de péril a également disparu. Maintenant, c’est un terrain qui est laissé momentanément à la nature, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi.

La SNCB est propriétaire de ce terrain et elle va devoir déterminer ses projets pour l’avenir de cet espace.

L’année dernière, vous aviez également lancé des rencontres citoyennes pour discuter de la sécurité à Herbesthal. Avez-vous su donner suite à ces réunions?

Il y a un certain nombre d’idées qui sont sorties de ces réunions. Toutes, n’ont pas encore pu être concrétisées mais certaines choses sont déjà mises en œuvre. Nous avons notamment installé des chicanes de ralentissement sur certaines rues, dans la rue Verte par exemple. Une autre réalisation, bien qu’elle ne soit pas liée directement à la sécurité, c’est la rénovation du «parking» de la rue Mitoyenne qui était en piteux état. Il reste encore un problème à résoudre à cet endroit, c’est le dépôt d’immondices. Nous allons nous y atteler.

Quels sont les autres projets prioritaires en 2021?

Nous sommes dépendants de la Région wallonne dans ce dossier, mais nous espérons pouvoir lancer le projet de réalisation d’une connexion cycliste et piétonne entre les villages de Lontzen et d’Herbesthal. Cette liaison devrait également rejoindre le centre de Welkenraedt afin de créer une voie laissée à la mobilité douce pour rejoindre la gare.

Un autre projet qui nous tient à cœur, c’est l’aménagement de la place du village à Astenet.

Dans le cadre du développement rural, on essaye d’obtenir des subsides pour réaliser les aménagements dans le centre du hameau.

Ces derniers mois, beaucoup de promeneurs ont été aperçus dans la campagne lontzenoise. Y a-t-il quelque chose de prévu pour les chemins de balades?

C’est vrai que nous avons constaté une recrudescence de la pratique de la marche, et le Covid n’y est pas pour rien. Nous avions déjà un beau réseau de chemins de promenade et de sentiers. Dans le cadre d’un projet de la Communauté germanophone, en collaboration avec les Communes et la Province, les sentiers et les routes de balade ont bénéficié d’un nouveau signalement, qui est toujours en cours d’installation.

Du côté communal, nous devons veiller à l’entretien des chemins de promenades et, donc, ici en janvier, nous avons encore réaménagé certains tracés qui étaient fort boueux et en mauvais état.