Permis déposé pour la réhabilitation de l’église Saint-Georges de Limbourg
Avancée administrative dans le dossier de réhabilitation de l’église Saint-Georges, patrimoine exceptionnel de Wallonie.
Publié le 12-01-2023 à 10h00
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Il y a plus de vingt ans que Limbourgeois, promeneurs et touristes peuvent admirer l’édifice sans pouvoir y entrer. En cause: des problèmes de sécurité et d’écroulement à l’intérieur de ce monument emblématique de la ville haute. Pour espérer pouvoir y repénétrer un jour et (re)découvrir les nombreux trésors dont elle recèle, il faut à la Ville de Limbourg trouver un montant de pas moins de 1,9 million d’euros. Autant dire qu’il va être compliqué de financer cette réhabilitation sur fonds propres.
Alors, la Commune a longtemps cherché des pistes pour redonner vie à son église avec une petite éclaircie en 2022. Le gouvernement wallon a en effet désigné le monument comme faisant partie du Patrimoine exceptionnel de Wallonie, lui "conférant une protection plus cohérente", avait alors déclaré la ministre De Bue. Une reconnaissance lui ouvrant la porte aux subsides ? "Nous avons répondu à un appel à projets de la même ministre au printemps, en espérant pouvoir décrocher 1,4 million €. On attend la réponse", peut-être même dans le courant de ce mois de janvier, indique Valérie Dejardin, la bourgmestre de Limbourg.
En parallèle, "il fallait déposer une demande de permis avant le 30 janvier", ce qui est désormais chose faite. "Nous attendons l’accusé de complétude du dossier. On continue les démarches administratives" en espérant une bonne nouvelle. "Un dossier qu’on espère voir aboutir, un patrimoine important à préserver avec une dimension historique importante". Au niveau de la restauration, l’axe sécuritaire reste la priorité ( "plafonds, murs, ce qui tombe") tout comme "la mise en valeur d’éléments d’intérêt". L’église renferme des trésors anciens comme une théothèque (1520), des fonts baptismaux (XVIe siècle) et de nombreuses pierres tombales de notables et de religieux.
Plus largement
Au-delà de sa rénovation, il s’agira aussi d’en faire "un lieu autant pour les croyants que les non croyants", un édifice dédié au culte "et aussi à la culture, avec des expos, des petits concerts et une cafétéria" pour la dimension "économique et touristique".