Que des gagnants pour fêter le Lundi des Roses de La Calamine (photos et vidéo)

Le Rosenmontag a enflammé La Calamine ce lundi 20 février 2023, dans une ambiance "indescriptible". Mais on tente le coup…

Entre accalmie et folie. L’accalmie, après un week-end perturbé par la météo, ce qui n’a pas fait les affaires des communes voisines mais dont La Calamine fut épargnée. Et folie, pour ce cortège riche de 85 chars et groupes (dont plus d’un tiers de locaux).

Particularité cette année, c’est l’Harmonie de Sippenaeken (Plombières) qui, sur le coup de 13 h, ouvrait le grand cortège rue de Liège, mettant l’ambiance avec les "Süße Kerls". Dans son sillage, la "police" et, derrière l’Harmonie de Fourons, Pandaa 1er. "En retrait" jeudi lors des Vieilles Femmes, il jouait les premiers rôles ce lundi ! "C’est la folie, c’est l’ambiance, c’est inimaginable, indescriptible, comme de la lumière sortant d’un soleil ! Il n’y a pas de mot, c’est une émotion pure. J’ai les clefs, on va passer devant tous les groupes et lancer des Alaaf mais aussi des kilos de bonbons", nous confiait-il au départ.

À l’autre extrémité du cortège, les "poussins" de EX JGV Hergenrath. "Si c’est bien d’être dernier ? On n’est pas étonné et on doit accepter qu’il y ait un dernier groupe. C’est O.K. si ce n’est pas chaque année. Après, je préfère être au milieu, d’autant que les derniers sont tous d’Hergenrath et qu’on retourne au même hall", avance Fabrice Schmitz, déjà présent dimanche à Raeren devant 3 000 spectateurs.

Plus haut au sein de ce cortège éclatant, le regard était attiré par les Göhlprame, des joueurs de Ke. Ne. Po. Ly. Après avoir réalisé les têtes géantes de Mathieu Grosch, Louis Goebbels ou Égide Sebastian, c’est celle de Luc Frank qui trônait sur le char. Sur "son" char. "Comme il achète beaucoup (le château d’Eyneburg, le Park Hôtel, etc.), on a pris le thème du Monopoly. Il achète beaucoup, mais il perd", provoque volontairement Brigitte Schmetz, entourée de trente de carnavalistes… et rejoint lors du passage devant la maison communale par le chauffeur du train du Ke. Ne. Po. Ly. "Elle a dit que j’allais perdre la partie ? On a encore 1,5 an, on verra", s’est marré le bourgmestre, bon joueur d’une partie de Lundi des Roses pour le moins plaisante.

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