Les insectes vivants, stars d’une bourse à Surister (vidéo)
La jeunesse de Surister a organisé une bourse avec des invertébrés vivants à découvrir.
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Publié le 07-05-2023 à 13h59 - Mis à jour le 07-05-2023 à 15h35
C’est une bourse qui sort de l’ordinaire qui était organisée ce dimanche dans la salle de la petite France à Surister. Et pour cause, des centaines de petits insectes étaient exposés et proposés à la vente. "On retrouve principalement des exposants d’invertébrés vivants, explique Joachim Carpentier, de la jeunesse de Surister qui organise cet événement pour la troisième fois. C’est-à-dire qu’il y a des insectes, mille-pattes, des escargots,… Ce sont des éleveurs qui sont passionnés par ces petites bêtes, qui les élèvent et qui les proposent ensuite à la vente sur leur stand."
La volonté de Joachim Carpentier et de la jeunesse était aussi d’ouvrir cette bourse au grand public et pas uniquement qu’aux passionnés. "Habituellement, les bourses à insectes ne proposent que de la vente. Quand c’est de la vente pure, les vendeurs ne vont pas spécialement vers les curieux et ne prennent pas le temps d’expliquer. Moi, je voulais aussi que les personnes de la région puissent venir par curiosité et qu’ils aient accès à toutes les informations. On a donc créé des panneaux didactiques, il y a un atelier pour créer des hôtels à insectes, il y a des conférences, un quiz… Ce sont donc des choses qu’il n’y a pas sur les autres bourses de ce type. Ainsi, les personnes qui ne sont pas spécialistes peuvent aussi passer une bonne journée chez nous."
Des bourses assez rares en Belgique
De plus, les bourses de ce type sont assez rares dans notre pays. "Il faut savoir que des bourses à insectes, il n’y en a que quatre en Belgique. Je suis passionné par les petits insectes depuis toujours et j’ai également un petit élevage chez mes parents, à Surister. J’ai toujours voulu, depuis petit, créer une bourse dans le village tout en y apportant une autre dimension plus pédagogique."
Avec aussi la volonté de n’avoir que des insectes vivants. "Nous voulions nous limiter aux exposants d’animaux vivants, et donc sans les exposants d’animaux morts et épinglés. Car cela prend beaucoup plus de place, au détriment parfois des petits éleveurs."