Inondations de juillet 2021: quels changements pour les barrages d’Eupen et de la Gileppe? (Vidéo et images)
Ce vendredi 10 mars, le président du Parlement wallon a souhaité se rendre sur le terrain pour comprendre les adaptations qui ont été opérées au sein des barrages.
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Publié le 10-03-2023 à 19h14 - Mis à jour le 10-03-2023 à 19h23
"Je voulais me rendre compte, comme président du Parlement et comme député de l’arrondissement, de ce qui avait été réalisé concernant les barrages, un an après les recommandations de la commission d’enquête du Parlement de Wallonie", déclare le Theutois André Frédéric (PS).

Pour rappel, en mars 2022, la commission d’enquête parlementaire a remis un rapport comportant près de 161 recommandations en réponse aux différents aspects qui ont interpellé suite à la catastrophe de juillet 2021. Vendredi après-midi, André Frédéric s’est rendu au barrage d’Eupen, à celui de la Helle et il a terminé la visite par le barrage de la Gileppe. Il était accompagné de la bourgmestre eupenoise, Claudia Niessen (Écolo), du bourgmestre de Baelen, Maurice Fyon (ACBM) et des membres du Service public de Wallonie (SPW) dont le chef du district des barrages de l’Est, Vincent Lognay.

De nouvelles mesures
L’une des mesures marquantes est la capacité d’empotement, le rôle de tampon du barrage pour conserver l’eau, qui a doublé pour le barrage d’Eupen. "Il est passé de 3 millions à 6 millions de mètres cubes, c’est-à-dire qu’on se réserve cette capacité en cas de forte pluie. Là, c’est une mesure de sécurité qui a été prise et qui est importante", indique André Frédéric.

Ensuite, c’est l’organisation du rôle des gardes qui a été renforcée de manière significative et s’est mise en place rapidement après les inondations de juillet 2021. Autre outil essentiel qui a été revu suite à la catastrophe naturelle: "Un renforcement des relations avec l’institut de prévisions météorologiques, avec des communications permanentes qui permettent de mieux appréhender le risque en fonction des prévisions de pluie".
De plus, la communication envers le public aussi est toujours à l’étude, tout comme la manière d’adapter et revoir le travail qui s’opère au sein des barrages est toujours en réflexion.