Deux histoires de penalties Montleban Mormont 0 2
MONTLEBAN : Louvins 7, Streveler 6 (CJ, 83', Fevry), Vermiedt 7 (78', Martin), Étienne 6, Lemaire 7 (CJ), M. Campione 6 (CJ), Grazaï 6, Vermeesch 7 (CJ), Desse 5, S. Strape 6 (62', R. Campione 7), J.-P. Strape 5 (CJ).
Publié le 29-03-2010 à 06h00
MORMONT : Dentz 7, Lemaire 7, Biswali 6 (63', Huet 7), Paulus 7, Collard 7, Demelenne 7, Dupont 6 (84', Leemans), Wietkin 6, Yansenne 5 (32', Toussaint 6), Lecerf 6, Jalhay 8.
Arbitre : M. Vanwymeersch 4 : son laxisme lui a fait perdre le fil du match car il n'a pas pris les bonnes décisions aux moments importants. Mal secondé par un de ses assistants.
Assistance : 95.
Note du match : 5/10.
43', énième corner pour Mormont. Collard le donne au second poteau pour Jalhay dont la reprise de la tête trouve le montant.58', Michaël Étienne loupe son contrôle de la poitrine. Il se trouve dans la surface de réparation. L'arbitre ne bronche pas. Puis, sous l'insistance de M. Da Silva, qui pourtant se trouve à l'opposé du grand rectangle, accorde le penalty que transforme en finesse Michaël Toussaint (0-1).
89', Leemans entre à grandes enjambées dans le rectangle de Montleban et se fait arrêter fautivement par Vermeesch. Le penalty est indiscutable cette fois. Toussaint fixe une seconde fois Louvins (0-2).
Une certitude : M. Vanwymeersch ne gardera pas un bon souvenir de son passage au Classin. Le jeune arbitre hennuyer a même failli arrêter la partie vu l'ampleur des propos racistes (et autres) des supporters de Montleban. Leur cible : M. Da Silva, qui a débloqué le marquoir en renseignant un penalty à des Mormontois qui n'en demandaient pas tant.
Même Willy Bosquelle en a perdu sa courtoisie légendaire : « Tous ceux qui me connaissent savent que ce n'est pas mon genre de sortir de telles injures, explique le porte-parole des Verts. Je me suis emballé et je tiens à présenter mes excuses au corps arbitral, aux supporters et aux joueurs. Mais ce que j'ai vu est inacceptable. La décision de M. Da Silva influence tout le match. » Mormont gagne donc dans un contexte très particulier. Dès le coup d'envoi, les Orangés s'installent dans le camp de Louvins et prennent le match en main.
Montleban ralentit le rythme au maximum avec la complaisance de M. Vanwymeersch. Les occasions (via Lecerf, Dupont, puis Jalhay) et les corners se succèdent, mais sans succès, si bien que les Verts gagnent progressivement en confiance et méritent leur 0-0 à la pause.
Une fois le penalty tombé de nulle part, le rythme s'intensifie. Les fautes et les cartes pleuvent. Montleban a une réaction d'orgueil et Spoiden lance toutes ses forces offensives dans la bataille.
Mais même avec quatre attaquants, dont Fabian Fevry (la surprise du chef !) l'équipe locale ne reviendra jamais au score : Jean-Philippe Strape ne profitera pas des deux plus franches occasions de son équipe pour tromper un Dentz très vigilant. Le 0-2 ne fera qu'agrandir la frustration des hommes du président Léonard.