Aux élévateurs Pauly, on fait passer le service client avant tout (photos et vidéo)
Pauly, une entreprise spécialisée dans la vente et la location de chariots élévateurs, met, depuis près de 50 ans, un point d’honneur à assurer un service client de qualité.
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- Publié le 05-06-2023 à 07h00
Pauly, ce n’est pas l’histoire d’une énorme success story à la Trendy Foods. Ce n’est pas non plus l’histoire d’une entreprise qui, comme Simonis ou Traitex, a marqué l’histoire de l’industrie verviétoise. C’est sûr, Pauly, qui est spécialisé dans la vente et la location de chariots élévateurs, de nacelles et de compresseurs, n’est rien de tout ça. Mais Pauly, c’est une entreprise qui a réussi à se rendre indispensable en région verviétoise, tout en conservant une taille familiale. Et son histoire commence il y a près de 50 ans, en 1976. «Elle a été fondée par mon grand-père, Sylvain», détaille Christophe Pauly, administrateur.
Rapidement, un an plus tard, c’est René, le fils de Sylvain Pauly, et père de Christophe, qui rentre dans l’entreprise pour prêter main-forte au paternel. Et c’est vrai qu’il y avait pas mal de boulot. Tellement que Pauly a déménagé en 1987, pour investir des locaux plus grands. «Aujourd’hui, c’est le Burger King de Verviers qui se trouve à cet endroit.»
En1996, c’est au tour de Christophe Pauly d’intégrer l’affaire familiale. «Je suis rentré dans l’entreprise car mon papa avait des problèmes de santé. Et puis, je n’étais pas très fan de l’école. J’avais 19 ans, à ce moment-là.»
Après un apprentissage quasiment au pas de course, «en quelques années, j’ai exercé toutes les fonctions possibles», il a pris les rênes de l’entreprise en 2001. Il avait 24 ans.
Aujourd’hui, Christophe Pauly a 46 ans. Entre-temps, l’entreprise a quitté le centre de Verviers pour le zoning de Petit-Rechain, où elle occupe un bâtiment encore plus grand. Mais ce n’est pas pour autant que l’entreprise s’est éloignée de son core business et qu’elle a perdu son caractère familial. «Ma sœur et mon épouse travaillent avec moi. Au total, on compte une quinzaine de salariés», dit-il.
Aux élévateurs Pauly, on fait passer le service client avant tout
Il n’a d’ailleurs pas l’intention de grandir davantage. «Notre situation actuelle me convient très bien. Ça me permet de rester en contact avec les clients et de ne pas faire que du management.»
Et puis, avec une taille pareille, on peut conserver ce climat familial, si cher à l’entreprise. «Et j’essaie au maximum de permettre à mes travailleurs de rester dans des tranches horaires classiques. Je ne dis pas qu’ils ne rentreront pas une fois plus tard chez eux, mais au moins, ils pourront aller voir leur fils au foot le week-end. Pour moi, c’est très important qu’ils puissent bien séparer leur vie professionnelle et leur vie privée.»
Et pour ce faire, ils mettent un point d’honneur à ne pas trop déborder de leur zone, la province de Liège. «On ne va pas envoyer des techniciens effectuer des dépannages à Anvers. Si c’était le cas, ils rentreraient chez eux à pas d’heure.» Et puis, entre Spa Monopole, Trendy Foods, et tous les autres, «le marché liégeois a un énorme potentiel».
Le service client, une priorité absolue
Outre le confort de vie des salariés, le fait de se concentrer sur la province de Liège permet à Pauly de se montrer très réactif en cas de problème. «On arrive à intervenir rapidement quand un client qui doit charger des marchandises rencontre un problème avec une machine.»
D’ailleurs, c’est aussi ce service client qui permet à l’entreprise d’affronter la concurrence, notamment étrangère. «Si les clients ne faisaient leur choix que sur base du prix, c’est certain qu’on ne ferait pas le poids.» Mais voilà, chez Pauly, ça fait quasiment 50 ans qu’on est à l’écoute du client, qu’on assure un service après-vente de qualité. Et ça marche.
Au cœur de l’atelier de Pauly: «Deux jours pour réaliser un grand entretien»
Chez Pauly, Thibaut Schwanen et Tayeb Abdelhamid s’occupent de préparer les machines pour les clients.

On l’a dit, Pauly accorde une grande importance à son service client, qui passe notamment par la configuration des chariots élévateurs. «En fonction des demandes des clients, on peut, par exemple, réduire la vitesse maximale d’une machine pour des questions de sécurité», détaille Christophe Pauly. Toujours au niveau de la sécurité, il est également possible d’ajouter des lumières «bluespot» qui rendront le chariot élévateur plus visible.
Mais ce n’est pas tout. Chez Pauly, on sait également apporter des modifications aux fourches qui servent au transport des palettes. « On peut par exemple installer un positionneur, qui permettra au cariste de régler l’écartement des fourches sans quitter sa place. Ça permet d’augmenter la productivité.»
Et en parlant d’augmenter la productivité, il existe d’autres solutions plutôt efficaces. «Pour certaines grosses entreprises, on a équipé les machines pour qu’elles puissent porter deux, voire trois palettes en même temps.» On vous l’avait dit, c’est efficace.

Et toutes ces installations, ce sont, entre autres, les mécaniciens Thibaut Schwanen et Tayeb Abdelhamid qui s’en occupent. «Mais on réalise aussi des entretiens et des réparations», indique Thibaut, qui était justement en train d’entretenir une machine. Et selon lui, travailler sur un chariot élévateur, ce n’est pas ce qu’il y a de plus désagréable. «C’est beaucoup plus confortable que de faire l’entretien d’une voiture. Là, il faut tout le temps se baisser», s’amuse-t-il.
Mais il n’y a évidemment pas que ça qui lui plaît chez Pauly. «L’équipe est vraiment bien et le cadre de travail est excellent.»
Et ce n’est pas son collègue Tayeb qui dira le contraire. «Nos horaires de travail sont géniaux, sourit-il. On dispose d’un bon équipement. L’atelier est moderne.» Bref, tout ce qu’il faut pour réaliser des entretiens nickels, qui nécessitent tout de même deux jours de travail par machine, dans le cadre d’un grand entretien. «Mais on vérifie absolument tout. On s’assure que le chariot n’a plus aucun problème avant de le renvoyer chez le client.» Bref, on ne vous avait pas menti. Chez Pauly, le service client passe avant tout.
Les élévateurs Pauly expliqués en chiffres
-2165:Depuis sa création, en 1976, Pauly a vendu 2165 chariots élévateurs. «Mais ce nombre-là n’inclut pas les transpalettes «manuels», qu’on vend par pelles», L’entreprise a également vendu 138 nacelles et 255 compresseurs.
-3000: Au total, Pauly compte plus de 3000 références en stock.
-3: Afin de réaliser ses interventions, Pauly dispose de véhicules «atelier» et d’un camion.
-7700: Le nouveau terrain sur lequel se trouve l’entreprise, dans le zoning de Petit-Rechain, a une superficie de 7700 mètres carrés. L’ancien en faisait «seulement» 3600.