La vitesse limitée à 50 km/h à l’entrée de Bolland ? Une réunion est prévue ce lundi
La sécurité du carrefour entre la rue des Doyards et Lescours sera évoquée ce lundi, lors d’une réunion entre la Ville et le SPW.
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Publié le 25-03-2023 à 12h00
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Le 17 octobre dernier, le collectif BOLendemain présentait une vidéo et un slogan ( "Ralentis ! Je vais traverser, et j’te verrai pas") portant sur les dangers encourus par les piétons en milieu rural. Visé par cette action, le carrefour entre la rue des Doyards et la rue Lescours était considéré comme le point noir à l’entrée de Bolland.
Le collectif a déjà demandé des adaptations à cet endroit (réduire la vitesse à 50 km/h, des chicanes, un passage pour piétons, etc.). "Chaque fois que nous amenons nos enfants à pied à l’école ou que nous descendons en pédibus avec une dizaine d’enfants, nous avons l’impression de jouer à la roulette russe en traversant cette route", signalaient en octobre Charlotte Humier et Ysaline Fettweis. La Ville de Herve indiquait alors relancer ses demandes… avec une bonne nouvelle espérée pour ce lundi.
"On a en effet une réunion ce lundi, le 27 mars. Vous êtes bien informés, sourit Jean-Marc Monseur (HDM), échevin hervien de la Mobilité et de la Sécurité routière. Nous verrons l’inspectrice du Service public de Wallonie. Madame Docteur connaît l’endroit par cœur, je ne sais pas si nous retournerons sur place. La police du Pays de Herve sera aussi à cette réunion." Le but de la rencontre sera d’analyser les différentes propositions pour aménager le carrefour. Mais Jean-Marc Monseur insiste, "rien n’est sûr à 100%, rien n’a été décidé… Madame Docteur devait se renseigner sur nos propositions."
Deux propositions sur la table
Si l’échevin ne souhaitait pas les dévoiler dans un premier temps, il s’est résolu à en dessiner les contours. "Nous avons proposé comme solutions de déplacer la zone d’agglomération et de mettre des bandes sonores sur le sol. Si on change l’agglomération, on réduit la vitesse à maximum 50 km/h à cet endroit (au lieu de 70 km/h). Si on ajoute, en plus, une signalisation au sol, je pense que tout aura été fait. Mais je l’ai dit, rien n’est sûr. D’autant qu’au départ, les autorités étaient contre l’allongement de l’agglomération."
Les pistes proposées doivent être approuvées et validées par la zone de police. Celle-ci a connaissance des lieux, pour y avoir déjà placé un radar répressif. "Nous avons aussi quatre panneaux (deux en descente, autant en montée) et un radar préventif plus haut, mais apparemment, ce n’est pas suffisant", rappelle Jean-Marc Monseur.
Le collectif BOLendemain n’a pas été directement prévenu de cette rencontre, mais ces derniers ont bien eu vent des pistes proposées… Ils attendent désormais la confirmation d’une décision.