Un nouveau zoning prévu à Herve dès 2024
La convention entre la Ville de Herve et la SPI pour la concrétisation, dès 2024, du zoning artisanal de Bolland a été approuvée.
Publié le 21-03-2023 à 11h21 - Mis à jour le 21-03-2023 à 14h20
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La ZACC (Zone d’aménagement communal concerté) de Bolland n’est pas un nouveau dossier, à Herve. C’est même l’inverse, puisque la zone est affectée à une activité industrielle de faible ampleur "depuis les années 70, bien avant le plan de secteur", rappelle le bourgmestre Marc Drouguet.
Sur ces 20 hectares – compris entre la rue de Noblehaye, le RAVeL, Gurné, la rue Bellefontaine et la route de Bolland – sont attendus des petites ou moyennes entreprises ainsi qu’une centaine de logements. "Dès 2001, il y a eu une volonté unanime de la Ville de lancer les ZACC. Celle-ci fut activée en 2008, mise au frigo en 2010 et ressortie en 2012 pour permettre à de petits indépendants d’avoir un atelier ailleurs dans leur garage ou leur jardin. La volonté de la Ville est d’utiliser une zone de 8 hectares pour proposer une solution à proximité des quatre entreprises déjà présentes", a développé le bourgmestre de Herve.
Marie-Martine Schyns (EPH) s’est appuyée sur l’arrêté ministériel de juin 2022 (que nous vous avions détaillé en juillet 2022, la Ville venait alors de recevoir le feu vert) pour formuler une série de questions complémentaires aux informations relevées lors de la présentation du budget communal 2023 (qui déterminait le coût pour la Ville – 1,3 million d’euros – et le nombre d’emplois directs et indirects espérés, à savoir 185 et 470). "Les travaux (voiries, alimentations et égouttage) doivent être terminés pour fin 2024 et la Ville payera 50% à la signature, 30% au début du chantier et 20% à la fin. En tenant compte des emplois existants, on parle de 130 nouveaux emplois pour des entreprises de production légère, de petites tailles, artisanales ou de services. Y a-t-il des demandes en attente ? Au niveau de la mobilité, une étude de 2018 indique qu’il y a de la marge sur la N3. Mais on parle de 240 véhicules en plus chaque jour, et de 90 véhicules de marchandises. A-t-on des chiffres plus récents ? A-t-on intégré les futurs aménagements sur la N3 ? Il y a aussi la question du parking. On parle du parking Chapelier, mais n’est-il pas réservé aux commerces et aux riverains ? Enfin, quel impact sur l’environnement ? Sur la gestion des eaux ?"
La majorité HDM a apporté plusieurs éclaircissements sur ce projet "qui arrive en pleine maturité". Ainsi, des travaux sont prévus dès 2024 sur la N3, du rond-point d’Outre-Cour à la maison du tourisme (rue des Martyrs), tandis qu’un chantier entre Outre-Cour et l’entreprise Joskin (à Soumagne) est à l’étude. Le site devra proposer du parking en suffisance. Au niveau environnemental, le "code de l’eau est une obligation depuis 2017" et les entreprises devront se conformer aux impositions en vigueur. De plus, les zones imperméabilisées seront réduites (quais de chargement, zones de manœuvre…) et un bassin d’orage est prévu. "Au niveau des demandes, nous en avons eu de couvreurs, de maçons, etc. Mais nous n’avons pas une liste, a précisé l’échevin Bernard Allelyn. Il y aura une zone tampon de 50 m sans construction, un merlon paysager avec des plantations… Et les 192 places de Chapelier son t là à titre d’information."
La minorité a souhaité être intégrée au futur comité d’accompagnement tout en relevant les risques d’un dérapage en termes de mobilité et de fluidité du trafic sur la N3. La convention pour entamer la réalisation dès 2024 a été approuvée à l’unanimité.