Vers une régularisation des terrains de padel du Tennis Club de Herve
Les services de l’urbanisme de la Région avaient ordonné l’arrêt des travaux suite à des irrégularités par rapport au permis octroyé.
Publié le 28-02-2023 à 07h00 - Mis à jour le 28-02-2023 à 09h04
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En septembre dernier, le Tennis Club de Herve se voyait contraint de démonter le toit de ses trois nouveaux terrains de padel, construits son sur site situé Sur la commune. "Le permis n’avait pas été vraiment respecté, s’en était suivi une levée de boucliers de certaines personnes. Les travaux ont été arrêtés à la demande de l’urbanisme à Liège. La structure a été démontée et ne sera pas remontée", rappelle le bourgmestre, Marc Drouguet. D’autres irrégularités ont été pointées par les services de l’urbanisme de la Région et de la Commune.
Après le passage d’un géomètre et de l’architecte, Christophe Grandjean, président du Tennis Club a ainsi introduit une demande de régularisation pour "une modification du relief, une passerelle et l’écimage d’arbres en alignement". Il avoue avoir changé certains points par rapport au permis obtenu en 2019 pour la construction de ces trois terrains de padel, mais dans un contexte particulier fin 2021. "Les inondations du mois de juillet ont fait des dégâts chez moi aussi pour plus de 85 000 euros. Les terrains couverts de tennis sont situés dans une prairie en contrebas par rapport à celle des terrains de padel, l’eau s’y infiltrée et j’ai des tonnes de terre qui sont tombées d’une seule pièce et qui sont venues faire des dégâts sur mon hall. Il était prévu de creuser, à nouveau, la prairie de 2 m pour réaliser les nouveaux terrains de padel, mais mon assureur, venant constater les dégâts des inondations, n’était pas d’accord de m’assurer pour ces nouveaux terrains de padel vu la perméabilité de la prairie. Pour ne pas me relancer dans des demandes urbanistiques, alors que les entrepreneurs arrivaient enfin (NDLR: après le Covid, après les inondations, pénurie de matériaux), et me retarder de trois ou quatre mois supplémentaires alors que des terrains de padel se créaient partout dans la région, j’ai pris la décision de ne descendre que d’un mètre au point le plus haut et de reprendre ces terres pour remonter d’un de l’autre côté.. Pour ne plus être encastré dans un trou", explique Christophe Grandjean qui conclut, "Bien mal m’en a pris évidemment puisque depuis le 25 avril je suis à l’arrêt ! "
Le président du Tennis Club espère ainsi que cette demande de régularisation soit la solution et que les près 600 membres puissent profiter des terrains de padel.