L’école crée un gag des «Petits Mythos»
Les élèves de 5e de l’école communale de Xhendelesse ont élaboré un gag avec Philippe Larbier, dessinateur des «Petits Mythos».
Publié le 25-10-2019 à 06h00
C'est l'effervescence, ce jeudi matin dans la classe de Cécile Doppagne, institutrice de la 5e primaire de l'école communale de Xhendelesse (Herve). Philippe Larbier, dessinateur français de la série Les Petits Mythos, a apporté crayons et feutres pour apprendre l'art du dessin aux trente enfants de la classe. Ensemble, ils ont élaboré un gag pour le prochain album (prévu pour septembre 2020, le tome X ayant un mois) de la BD basée sur la mythologie (aux éditions Bamboo).
«La maman d'un élève travaille pour la maison d'édition et elle nous a proposé ce projet de travail créatif autour de la bande dessinée, raconte Cécile Doppagne. Le projet était destiné à une classe plus jeune mais on l'a repris. Je suis férue d'histoire, j'adore la mythologie. Je fus étonnée de voir ce que les enfants connaissaient déjà et leur intérêt pour les métiers de dessinateur, de scénariste, de journaliste… Ce qui est aussi important, c'est de faire intervenir dans ce processus le développement durable (notre thème cette année), d'où un gag sur le ramassage des déchets.»
Concrètement, les enfants ont élaboré plusieurs idées et la meilleure fut retenue, en accord avec le scénariste Christophe Cazenove (via Skype). Le pitch? Un mélange de mythologie et de développement durable: des déchets enfouis dans la grotte où Zeus fait sa sieste! Colère et humour assurés.
Chaque groupe a travaillé sur une des vignettes, sur une case de la future planche. Celle-ci sera retravaillée par le dessinateur et le scénariste pour cadrer avec la charte des Petits Mythos. Elle se glissera dans le prochain album, en mentionnant l'intervention indispensable des trente élèves de Xhendelesse.
Cerise sur le gâteau, cette reconnaissance s’accompagnera d’une surprise pour chacun des enfants. Un souvenir inestimable qu’ils préserveront pendant plusieurs années… pour se prouver que cette belle aventure n’était pas un mythe.