Ocansey : « Ma vitesse ? C’est de famille ! »
Rapide et déroutant, Éric Ocansey est en train de faire sa place dans le onze eupenois. À 18 ans, le Ghanéen sait ce qu’il veut.
- Publié le 24-11-2015 à 05h00
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Il aura dû attendre ses 18 ans, (fêtés le 22 août dernier) mais ça valait la peine: depuis qu'il a signé son contrat à Eupen, le Ghanéen Éric Ocansey ne cesse d'étonner. Pas plus tard que samedi soir à Geel, il a inscrit son premier but sous le maillot eupenois, synonyme de 0-1. «Je remercie Dieu et toute l'équipe», confiait-il après coup, le sourire contenu. Déroutant, dribbleur et (très) rapide, Éric a rapidement séduit le public eupenois. Et son coach Jordi Condom, aussi. Voilà six matches d'affilée qu'Ocansey est titularisé comme (arrière) latéral dans un système qui passe sans cesse du 3-5-2 (en possession de balle) au 5-3-2 (en phase défensive). «À la base, je suis un joueur offensif. Mais je me suis habitué à ce poste et je suis surtout très heureux de jouer. Le plus important, au fond, c'est d'être sur le terrain et de pouvoir aider l'équipe!»
Décomplexé, le natif de Tema (Ghana, à 25 kilomètres de la capitale Accra) profite indirectement de l'indisponibilité de Jonathan D'Ostilio pour glaner du temps de jeu côté gauche. Si le Liégeois est plus solide défensivement, Éric peut miser sur son incroyable vitesse. «C'est de famille!», explique Éric. «Mon papa, Amamoo Sarko Akpele Ocansey, était un footballeur véloce. Il a joué au Cameroun et au Nigeria. J'ai également deux frères, Michael et Mandela, eux aussi très rapides.»
Une famille de footballeurs
Actuellement blessé, Michael Ocansey défend les couleurs du Sekondi Wise Fighters (D2 ghanéenne). Quant à Mandela Ocansey, il s'agit d'un footballeur plutôt connu en Afrique. Passé par le Burkina Faso (Yennenga), la Tunisie (CS Sfaxien) et la Côte d'Ivoire (Séwé Sport), il a rejoint la Guinée Conakry (Horoya) la saison dernière. Il est par ailleurs international… burkinabé. «J'ai également trois sœurs», confie le jeune Eupenois Éric. «J'ai beaucoup de contact avec ma famille. On se soutient», lance celui qui a quitté le cocon familial à ses 14 ans pour rejoindre l'Académie Aspire Football Dreams au Sénégal pendant près de 5 années. «J'ai eu beaucoup de chance d'être repris lors des sélections au Ghana. Mais je suis également très chanceux d'avoir été choisi pour signer mon premier contrat professionnel à Eupen». Fan de Manchester United, Éric rêve de gravir les échelons, tout en restant conscient du long chemin qui se dresse devant lui. «Je suis entouré de joueurs expérimentés à Eupen. Cela me permet de progresser. Et puis, j'aime ma vie en Belgique. L'environnement est idéal pour moi et je peux compter sur un très bon coach pour m'aider à progresser.»