Coup de gueule contre Pepinster, un n° 2 à la Commune, ex-échevin grognon, au conseil communal de Dison
Il a été question des sous pour la police au conseil communal de Dison. Notamment.
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- Publié le 19-09-2023 à 11h55
- Mis à jour le 19-09-2023 à 12h07
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1.Policeet Pepinster
La Commune de Dison payera 360 000 € de moins que prévu pour la zone de police Vesdre, qui a revu son budget 2023 à la baisse ( "Elle avait surévalué ses dépenses", note l’échevin PS des Finances, Jean-Jacques Deblon).
Mais c’est surtout un autre dossier qui a fait débat. Depuis 4 ans, la Commune de Pepinster paye chaque année 250 000 € de moins que ce qui lui est demandé pour financer la zone de police commune avec Verviers et Dison. Ce litige est toujours en justice. Mais c’est "scandaleux, inacceptable", selon l’ancien bourgmestre disonais Yvan Ylieff (PS), pour qui si, "pour de bonnes raisons ou pas, la justice donne raison à Pepinster, Dison peut le faire aussi et, pour son budget 2024, adopter la même attitude" ; en versant moins car le million non perçu de Pepinster sera à charge des "citoyens de Dison" (de ceux de Verviers aussi).
"Tout à fait", a renchéri l’échevin des Finances, pour qui "il faut se rendre compte qu’on a toujours moins de services de la police" et qu’il "faudra peut-être aller au coup de force" financier.
Concernant l’attitude de la Commune de Pepinster et de son bourgmestre Philippe Godin, Fabrice Delvaux (MR) a parlé de "jeu de sale gamin" et "on connaît l’apôtre".
2.Undirecteur général adjoint stagiaire
C’est le titre d’Arnaud Sangiovanni, qui a prêté serment devant le conseil communal, ce lundi soir. En provenance du CHR de Verviers, celui-ci seconde la directrice générale de la Commune, Martine Rigaux, pour étoffer la gestion des dossiers et aussi pour préparer sa succession quand elle partira à la retraite, dans quelques années. Il devrait également devenir directeur général adjoint du CPAS, histoire de "mutualiser les ressources et coordonner les actions", a-t-il indiqué.
3.Jean-MichelDelaval
L’ex-échevin PS a refusé d’approuver le procès-verbal du conseil communal du 19 juin dernier. C’était la séance lors de laquelle les autres élus PS ont voté la motion de méfiance qui l’a destitué de son mandat scabinal. Son refus s’appuie sur l’absence d’une phrase de la bourgmestre Véronique Bonni (PS) expliquant avoir convoqué un collège communal en urgence pour ajouter cette motion de méfiance à l’ordre du jour du conseil.
Or Jean-Michel Delaval n’avait pas été convoqué avec les autres échevins à ce collège. Il en avait tenu argument de son recours auprès du Conseil d’État contre son éviction, mais sans succès, la haute juridiction administrative estimant qu’il ne s’agissait pas d’un argument valable (les autres non plus, d’ailleurs). Néanmoins, l’ex-échevin n’en démord pas.
Après quelques hésitations, les autres élus socialistes ont quand même voté le procès-verbal en question, sans y ajouter la phrase de la bourgmestre. Ce qui est "une infraction pénale", a assuré Jean-Michel Delaval.
4.Achatspour le projet de revitalisation urbaine
Fin du différend avec les propriétaires de deux immeubles de la rue Albert Ier, qui bloquait la réalisation du projet de redynamisation urbaine, en partie financé par l’Union européenne et la Région wallonne. Les immeubles aux 55 et 57 de la rue Albert Ier vont être achetés de gré à gré par la Commune, pour un montant de 330 000 €. Tout comme un dernier bien à acquérir, ils seront démolis pour la construction d’un nouveau bâtiment et d’espaces publics, avec un ascenseur urbain pour relier le centre-ville au Couquemont.
5.Unguide des aînés
Ce nouveau guide pratique est disponible à l’administration communale et sur le site Internet de la Commune ( dison.be).
